Cet été, un séisme politique inouï a frappé l’Argentine — nous n’en avons pas encore pris la mesure.
Dans un pays miné par l’inflation et la crise économique, un nouvel acteur est venu dynamiter le jeu politique. À quelques mois des élections présidentielles, Ariel Goldstein tente de comprendre et de qualifier le phénomène Javier Milei, dont la doctrine est un alliage d’éléments libertariens, de fondamentalisme religieux et d’autoritarisme moral fanatisé.