Quelles relations peut-on établir entre la structure, l’ornement et le temps à l’ère du numérique ? Les technologies numériques provoquent-elles une crise du rapport de l’architecture à la mémoire et à l’histoire ? Tout se passe comme si la question de l’avenir ne se posait plus. Un temps social sans perspective claire semble s’imposer de la télévision à l’Internet, un temps saturé d’événements qui se suivent sans forcément dessiner une évolution, comme si l’histoire se trouvait indéfiniment suspendue au profit d’un éternel présent.
Antoine Picon