Un météore littéraire, qui s’inscrit dans le mouvement international de l’écocritique et de l’écopoétique et dans les débats actuels au sein des sciences humaines sur les relations entre l’homme et son environnement, vient d’atterrir en Pologne.
Les relations entre l’Union Européenne et la Chine sont en voie de recomposition. La crise du coronavirus continue d’accélérer ce processus. La grande majorité des pays de l’Union manifeste de plus en plus ouvertement leur désapprobation concernant les dossiers importants de la politique internationale chinoise. Mise en contexte du sommet UE-Chine d’aujourd’hui.
La Revue européenne du droit est née d’un constat. Celui que la quête d’une apparente neutralité et objectivité conduit à traduire toutes les problématiques contemporaines – qu’elles soient d’origine politique, sociale, sociétale ou économique – dans des concepts juridiques, dont la technicité est censée apaiser toutes les passions.
Force est de constater que l’Europe du droit est désormais pleinement émancipée, ses propres traditions et concepts juridiques façonnent une idée autonome de compliance. Si ses contours précis restent encore à définir, les contributions de ce numéro apporteront sans doute un éclairage original sur cette façon européenne de revisiter un concept que les États-Unis utilisent avec diligence et efficacité à leur profit.
Longtemps critiquée pour la faiblesse de leurs dispositifs en matière de compliance, et notamment de lutte contre la corruption, plusieurs pays européens ont ces dernières années renforcé leur réglementation visant à lutter contre la criminalité financière. Devant les disparités toujours existantes, Bernard Cazeneuve et Pierre Sellal invitent à l’adoption d’un « Paquet Compliance Européen ».
Que peut-on faire en France et en Europe pour développer des méthodes qui permettent à la fois d’assurer en effet un meilleur contrôle face aux manquements et aux violations qui sont mondiales tout en essayant de continuer d’assurer notre propre autonomie en la matière, c’est-à-dire de défendre notre place dans l’ordre mondial ?
Face à la montée des autoritaires, on a peur de voir ressurgir de nouveaux Hitler. Il faut plutôt se méfier des nouveaux Bonaparte.
Derrière la référence à un fascisme latent se cache un autre phénomène : le retour du césarisme.
L’empreinte carbone du numérique : impensé des politiques environnementales ?
Énergie et environnement NumériqueCes derniers mois ont consacré l’avènement du télétravail, présenté comme un instrument majeur de la résilience de l’économie face à la pandémie. Le maintien des mesures de distanciation sociale, rendu nécessaire par l’évolution incertaine de la situation sanitaire, pourrait ainsi devenir le moteur de la transition numérique. Cela servirait une relance économique plus respectueuse de l’environnement dans la mesure où les technologies numériques pourraient permettre des gains potentiels de 7800 MT de CO2. Mais si l’on souhaite respecter les objectifs de l’Accord de Paris, il est nécessaire de veiller à ce que ces gains environnementaux ne soient pas annulés par les pollutions générées par les équipements numériques.
Trois économistes, Thomas Tørsløv (Københavns Universitet), Ludvig Wier (UC Berkeley) et Gabriel Zucman (UC Berkeley), publient des estimations inédites de la part des profits des multinationales transférés dans les paradis fiscaux. En proposant des ordres de grandeur dans ce débat houleux, pris entre celui de la difficile harmonisation fiscale et la question de l’efficacité du régulateur, ils apportent une perspective inédite sur l’ampleur du phénomène d’évitement et ses conséquences.
« Géopolitique » n’est plus un gros mot à Bruxelles. Les tensions de l’été et l’intensité de l’agenda politique de la rentrée demandent d’acclimater l’Europe au nouveau langage de la puissance. Florian Louis, spécialiste de l’histoire du concept de géopolitique, explique comment devenir carnivore – sans se tromper de régime.