Dans un article publié sur le Grand Continent, Pierre Charbonnier explique que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a contribué à la naissance ou du moins à la popularisation de “l’écologie de guerre”. En effet, selon lui, “les principes de l’écologie politique ne sont pas simplement ajustés au temps de la guerre, ils sont redéfinis et subordonnés à l’impératif de conduite de la guerre, intégrés dans une logique de confrontation dans laquelle l’ennemi est à la fois la source de la déstabilisation géopolitique et le détenteur de la ressource toxique”.
Sommes-nous entrés en effet dans une “guerre verte” ? Est-ce que le vocabulaire de la guerre et de la confrontation est adapté à la transition écologique massive que nous devons entreprendre ? A quoi la guerre verte conduit-elle : une responsabilisation des individus et des consommateurs ou bien une planification écologique plus volontaire des puissances publiques ?
Le 20 septembre, de 19h30 à 20h30 à l’Ecole Normale Supérieure, les Mardis du Grand Continent tâcheront de répondre à ces questions à l’occasion de la parution du deuxième numéro de la revue Géopolitique, Environnement, Energie, Réseaux, Nature (GREEN), qui peut être précommandé ici, consacré à l’écologie de guerre, dirigé par Pierre Charbonnier.
Nous recevrons pour en parler :
L’événement se déroulera à l’Ecole Normale Supérieure, au 45 rue d’Ulm, en salle des Actes, et est ouvert au public extérieur à l’ENS.
Les réservations sont obligatoires en cliquant sur ce lien.