Combattre les Russes au XXIe siècle, une conversation avec le ministre ukrainien des vétérans
Le Grand Continent •
Dans un texte à paraître sur le Grand Continent, Jean-Louis Fournel et Pierre Bayart montrent comment notre manière de décrire et d’évoquer la guerre en Ukraine est empreinte de réflexes, d’habitudes de langage, d’imprécisions qui proviennent de l’influence historique de la vision russe de l’Ukraine sur nos représentations.
Entre le langage de la propagande et celui de la rigueur parfaite, se trouve selon eux une « zone grise, où se mêlent approximations, omissions et stéréotypes, et où les mots employés, qui ne sont ni vrais ni faux, contribuent cependant à altérer le réel et à influer sur l’action ».
Quelle a été la place du langage dans la justification russe de l’invasion de l’Ukraine ? Quelles sont les habitudes de langage qu’une familiarité historique avec la culture et la littérature russes nous a transmises ?
Comment trois modalités de discours se combinent-elles dans notre rapport à la guerre en Ukraine : raconter, informer, et résister ?
En quelle mesure la réaction européenne à la guerre a-t-elle bouleversé notre rapport à l’histoire, au langage, aux mots venus d’Ukraine ?
Faut-il sortir le langage de la « zone grise » dans laquelle il se trouve ? Comment ?
Afin de répondre à ces questions, dans le sillage de l’ouvrage collectif Comment parler de l’Ukraine en guerre ? Informer, raconter, résister (Presses universitaires de Vincennes, 2025), nous aurons le plaisir de recevoir :
Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés, mais les inscriptions sont obligatoires en cliquant ici.
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