Les néo-nationalistes gagnent du terrain – que faire ?

Evénement passé
26
juin 2018
De 19:30 à 20:30
Ecole Normale Supérieure
29, rue d'Ulm
75005 Paris
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À l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Helmut Kohl, le Premier ministre hongrois Victor Orbán a délivré le 16 juin dernier un discours crucial. Avec Shahin Vallée, économiste européen, nous croyons qu’il marquera le débat de la prochaine année électorale européenne.

Nous souhaitons donc partir, pour ce prochain débat, d’une traduction exclusive de ce texte important qui inaugure la bataille politique et culturelle des élections européennes de 2019.

Il nous confronte aux difficultés d’une campagne encore à dessiner et à penser. De ces quelques fragments d’un discours qui théorise le tournant néo-nationaliste en Europe, on peut tirer plusieurs conclusions : le « nationaliste » Victor Orban reconnaît la position géopolitique de la Hongrie comme « petit pays », mais la place au cœur du destin politique de l’Europe centrale. Alors qu’il pourrait être tenté de quitter le PPE pour « fonder un parti européen anti-immigration », il prend à cœur le fait de le « renouveler », en infléchissant sa politique et le sens du projet européen.

C’est que le Président hongrois a compris la leçon de la configuration géopolitique contemporaine : un bloc capable d’aller de Juppé à Le Pen gagnera dans la séquence électorale qui nous attend. Entre le catholicisme zombie théorisé par Emmanuel Todd et Hervé Le Bras, le dirigeant hongrois voit l’alliance des forces populistes comme une faute : « Les modèles hongrois et autrichiens montrent la voie à suivre : répondre au populisme sans voter à gauche. Contrairement aux politiques libérales, les politiques chrétiennes sont à même de protéger l’Europe, nos nations et nos familles. ». Critiquer n’est plus suffisant : contre Orban, il faudra proposer un contraste.

Nous partirons de ces publications :
26 juin 2018
De 19:30 à 20:30
Ecole Normale Supérieure
29, rue d'Ulm
75005 Paris