La Pologne a pris le 1er janvier 2025, pour un semestre, la présidence du Conseil de l’Union européenne. Alors que Trump revient aux États-Unis, que Paris et Berlin sont embourbés dans l’impasse politique, Varsovie assume un nouveau rôle, en s’apprêtant à devenir la première puissance militaire du continent.
Avec une pièce de doctrine à lire sur le Grand Continent, « Europe géopolitique. Le moment polonais », le diplomate Pierre Buhler inaugure une nouvelle série de publications sur le laboratoire géopolitique polonais. Pour ce dernier, le Premier ministre polonais Donald Tusk « se pose progressivement en chef de file d’un camp de la résistance face à la possibilité d’un retrait américain ».
Cet article est un prélude au livre Pologne, histoire d’une ambition, à paraître le 6 février aux Éditions Tallandier.
La Pologne prendra-t-elle la tête de la résistance européenne à la Russie de Poutine ?
Parviendra-t-elle à trouver une nouvelle synthèse — ou redeviendra-t-elle l’État du PiS, le parti réactionnaire de l’actuel président ?
La Pologne sera-t-elle le moteur d’un pivot vers l’Est de l’Union européenne ?
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