Cet été a de nouveau été marqué par des vagues de chaleur toujours plus nombreuses et des incendies spectaculaires. Le moment de faire un point sur leurs conséquences. 

  • La climatisation, bombe énergétique : en 2050, sans renforcement de l’efficacité énergétique des bâtiments, la consommation mondiale d’électricité pour la climatisation pourrait représenter autant que la consommation électrique actuelle de la Chine et de l’Inde cumulées. 
  • Une menace aussi pour les infrastructures : l’intensification des vagues de chaleur met en danger non seulement les écosystèmes, mais aussi les infrastructures et pourrait occasionner des coûts supplémentaires de maintenance. Parmi les plus menacées : les centrales nucléaires et leur système de refroidissement, les infrastructures ferroviaires, routières et aéroportuaires. 
  • Deux fois plus élevée : c’est ce qui caractérise la vitesse observée du réchauffement de l’Arctique par rapport à la moyenne planétaire. La région est particulièrement vulnérable : en Sibérie, le record de chaleur de 38°C a été mesuré dans la ville de Verkhoïansk en Russie en juillet et des feux de forêt sur des surfaces croissantes ont été constatés.1

Nota bene : Pour comprendre notre rapport aux feux qui détruisent désormais chaque année des milliers d’hectares de forêt dans le monde entier, le traumatisme que peut provoquer la perte ressentie comme « irréversible » et les élans d’émotion nationaux, voire internationaux qui naissent face aux incendies — jusqu’à celui de Notre-Dame de Paris, c’est par ici.

Sources
  1. PELEGRIN Clémence, 10 points sur les vagues de chaleur, Le Grand Continent, 25 août 2020.