De quoi 2019 a-t-il été le nom ? Cette semaine nous nous tournons avec une série d’analyse brèves vers l’année qui vient de s’achever, pour en comprendre des signaux faibles qui l’ont caractérisé. La liste complète a été publiée dans la Lettre du Lundi du 23 septembre, à lire ici.

Caracas. Mercredi 23 janvier 2019, le député Juan Guaidó, chef du Parlement, s’auto-proclame président par intérim du Venezuela, en contestant la légitimité du second mandat de Nicolas Maduro. 

  • Trump reconnaît immédiatement Guaidó et le Parlement européen approuve le 31 janvier une résolution commune reconnaissant la légitimité de l’Assemblée Nationale vénézuélienne, ainsi que l’autorité de Juan Guaidó en tant que président par intérim.
  • Le Grand Continent avait proposé une analyse statistique de la résolution commune en découvrant deux signaux faibles surprenants : divergence franco-allemande, convergence des forces eurosceptiques et europhobes.1
  • Cette séquence au potentiel d’escalade mondiale s’intensifie nettement après l’appel de Guaidó du 30 avril au départ du Président Nicolas Maduro dans une vidéo où il apparaît en compagnie d’hommes en uniforme.2
  • La réaction à la tentative ratée de coup d’État offre une occasion unique pour avoir une vision globale sur la tectonique des plaques et sur le rapport de force à l’échelle mondiale.3
Au Venezuela, Guaido gang ela bataille diplomatique

Nota bene : Le Grand Continent a pu suivre cette séquence grâce à une figure encore trop peu connue, mais particulièrement intéressante de la politique vénézuélienne, Temir Porras, conseiller politique d’Hugo Chavez et directeur de cabinet de Nicolás Maduro.4