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Un Davos de l’énergie ? La fin des vraies COP

La COP30 qui se réunit à Belém au Brésil du 10 au 21 novembre 2025 sera la 30e conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, issue du sommet de Rio en juin 1992 1.

Cette réunion fait suite à trois COP 2 qui ont vu le processus connaître plusieurs évolutions préjudiciables.

En premier lieu, le débat s’est replié de la question de la lutte effective contre le changement climatique — en veillant à donner à chaque État-partie des moyens adaptés selon ses propres capacités et ses contributions historiques aux émissions de gaz à effet de serre — à celle des « pertes et préjudices », c’est-à-dire des moyens financiers versés par les États historiquement industrialisés — Europe, Canada, etc. — aux pays en voie de développement au titre des dégâts du changement climatique. Ce principe est inscrit dans l’Accord de Paris, à l’article 8, dans la continuité du Mécanisme de Varsovie ; il a cependant été instrumentalisé en bonne mesure par certaines parties émergentes comme la Chine et l’Inde pour obfusquer leurs propres responsabilités dans les émissions actuelles, et structurer le débat autour d’un ressentiment Nord/Sud et des transferts financiers, plutôt que d’actions concrètes.

En second lieu, on observe un décalage croissant entre l’objet de l’événement — l’ambition climatique mondiale — et son format qui tient parfois plus d’un « Davos de l’énergie » que d’une réelle conférence d’États-parties, compte tenu du nombre de side events où les principaux acteurs économiques présentent leurs annonces en matière de performance climatique. L’événement peine à associer efficacement la société civile et les différentes parties prenantes et donne souvent l’impression de « faire entrer les marchands dans le Temple ».

Ce décalage s’est tout particulièrement ressenti à Sharm-el-Sheikh et à Bakou. 

Lors de cette dernière COP, il fut renforcé par des appels légitimes au boycott compte tenu des différentes critiques qui pouvaient être portées à l’endroit de la présidence azérie sur son bilan environnemental comme sur le respect des droits humains.

Le cycle de négociation des COP passées parvient à son épuisement tactique, dont le retrait américain n’est que le stade terminal et non l’élément déclencheur.

Pierre Jérémie

En troisième lieu, la situation est celle d’un contexte économique dégradé, marqué par des tensions d’approvisionnement énergétiques et l’impact du conflit russo-ukrainien sur les marchés énergétiques mondiaux.

Il est de plus en plus manifeste que l’objectif de « poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des changements climatiques » inscrit dans l’Accord de Paris devient impossible à atteindre. Le 19 juin 2025 est ainsi paru un article de référence 3 dressant ce constat de manière définitive dans la communauté scientifique.

Sortir de l’impasse

Les difficultés se sont encore accrues à partir de novembre 2024, quelques semaines avant la COP29 à Bakou, avec l’élection américaine.

Comme entre 2016 et 2020 mais de manière nettement plus délibérée et cohérente sur le plan idéologique, la nouvelle administration Trump affirmé une position de double rejet du processus climatique.

Le revirement américain

Ce rejet américain tient d’une part d’une opposition de principe à tout cadre multilatéral normatif au-dessus des souverainetés nationales.

Cette réticence n’a rien de spécifique aux positions de Donald Trump mais trouve ses racines dans le courant paléo-conservateur républicain 4. Elle s’appuie sur un raisonnement juridique, l’originalisme constitutionnel. La Constitution de 1787 n’offre guère de notion de hiérarchie des normes au sens où l’entend Hans Kelsen 5 ; cette hiérarchie n’était tout simplement pas dans l’espace de pensée des rédacteurs. Ce raisonnement est doublé d’un argument géopolitique : la singularité des États-Unis — empire et continent à la fois — les projetant dans un rôle unique plutôt que dans celui d’un interlocuteur discutant, comme simple partie, avec des égaux, fût-ce au titre de primus inter pares 6.

Le rejet américain procède d’autre part de positions climato-sceptiques très ouvertes de la part de l’administration Trump — cohérentes avec celles déjà défendues par l’administration Bush en 2000-2008 mais dépassant le cadre de la pure défense d’intérêts sectoriels — secteur pétrolier et gazier — et territoriaux — élus des États pétroliers du Midwest et de la côte du Golfe du Mexique.

Le projet actuel se radicalise pour se mêler à une tendance plus populiste d’appel au « bon sens » et de rejet du consensus scientifique voire de complotisme 7 : face à la « convergence des luttes » — climatique, antiraciste, pour l’égalité des genres — portée par un ennemi « mondialiste » en grande partie fantasmé, l’administration se porte en défense d’une « vraie réalité » enracinée pétrie de « convergence des réactions ». 

Enfin, la position américaine procède d’une défense stricte et radicale des intérêts économiques nationaux et d’un pur calcul coût-bénéfice, en rejetant l’existence de tout œcoumène ou d’un espace de biens communs. Cette approche voit derrière toute action climatique le risque d’une désindustrialisation et d’un simple déplacement du lieu des émissions.

Si action climatique il y a de la part des États-Unis, elle vient ainsi après un examen du trade-off entre recours aux énergies fossiles par l’économie américaine et dommages liés au réchauffement climatique sur le sol américain.

Selon les termes du secrétaire à l’Énergie Chris Wright 8 : « Le rapport de l’Académie nationale, qui a commencé par des déclarations alarmistes sur la science, est irréfutable et affirme que le changement climatique est une catastrophe. Il indique que le niveau de la mer augmentera de 17,5 centimètres entre 1900 et 2024. Bon, peut-être s’agit-il plutôt de 19 centimètres, et nous devons corriger l’élévation historique du niveau de la mer d’un centimètre et demi. Cela ne change rien aux faits, ni aux données, ni aux compromis. Nous sommes donc tout à fait disposés à avoir un dialogue honnête sur les compromis entre le changement climatique et la vie humaine. »

Les COP peinent à associer efficacement la société civile et les différentes parties prenantes et donnent souvent l’impression de « faire entrer les marchands dans le Temple ».

Pierre Jérémie

Des résultats mitigés

Malgré ces difficultés, le processus a permis quelques avancées laborieusement obtenues.

À la COP28 a été posé pour la première fois un objectif de sortie des énergies fossiles, qui sera l’objet de longs débats 9 et ne sera pas repris dans le texte final de la COP29. Malgré cela, ce changement de posture des principales parties concernées, y compris les pays émergents, acte un réel changement d’époque.

Le bilan mondial de la COP 28 a ainsi invité « les parties à prendre des mesures pour tripler, à l’échelle mondiale, les capacités en matière d’énergies renouvelables et doubler les améliorations en matière d’efficacité énergétique d’ici à 2030 ».

Ce succès a été d’autant plus remarquable qu’il a été le fruit des efforts de la présidence émiratie, dont les qualités ont été saluées par les différentes parties 10 et qui s’était engagée pleinement dans le processus pour en faire un événement illustrant le nouveau rôle diplomatique international que les Émirats arabes unis entendaient se donner. 

Autre avancée importante, à la COP29 furent pris des engagements sur la réduction des fuites de méthane, capitalisant sur de premières annonces de la COP28 11 reliées aux textes européens associés à ce sujet 12 comme le règlement 2024/1787. Celui-ci assumait pleinement l’effet extraterritorial de l’action climatique européenne, puisqu’il imposait à ceux qui exportent du gaz naturel vers l’Europe de démontrer que le gaz est produit dans son pays d’origine selon des standards élevés de réduction des fuites de méthane.

Les résultats de la COP29 ont une importance particulière puisqu’ils touchent le secteur des énergies fossiles ; ils ont été pris postérieurement aux élections américaines.

À Belém, une COP30 sous tension

Ces différentes avancées, comme ce contexte international très particulier, placent la COP 30 à un moment charnière pour le processus climatique. Sur un plan stratégique, depuis vingt ans, les COP ont été un exercice extrêmement collégial et multilatéral, qui s’est progressivement laissé enfermer dans une dialectique Nord/Sud autour des pertes et préjudices et de questions de redistribution entre pays développés et pays les moins avancés.

Petit à petit, une « guerre de position » sur la rédaction fine des déclarations de conclusion a pris le relais sur les premiers objectifs.

Ce cycle de négociation parvient à son épuisement tactique — dont le retrait américain n’a été que le stade terminal et non l’élément déclencheur.

La COP30 doit être la « COP des prix », celle où sera bâti un consensus mondial des parties sur la mise en œuvre de systèmes de tarification du carbone.

Pierre Jérémie

Le multilatéralisme en danger : un nouveau temps des blocs ?

À l’heure où les relations commerciales sont elles aussi redevenues non plus l’objet d’un ordre international multilatéral sous l’égide de l’OMC mais de rapports entre blocs commerciaux — États-Unis, Chine, Europe, Mercosur, Inde, etc. — qui construisent un jeu stratégique d’alliances cherchant à isoler les partenaires les moins coopératifs, la même logique peut et doit prévaloir sur le plan climatique.

Il s’agit pour la première fois de discuter de bloc économique à bloc économique en assumant pleinement un jeu stratégique : les positions que prendra la COP30 et les alliances qui s’y dégageront auront une valeur certes pour leurs résultats concrets mais aussi pour ce que donneront ces alliances nouvelles dans la construction d’un ordre multipolaire.

Ce contexte implique sans doute d’intégrer plus profondément la négociation à la COP 30 avec nos intérêts économiques et commerciaux, puisque le choix européen — mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et tarification du carbone, Pacte Vert européen — a été de lier indissolublement ces intérêts à la question climatique, en faisant de la décarbonation et de la compétitivité les deux revers de la même pièce. Dans cette perspective, les politiques publiques concrètes, leurs impacts industriels, et les rapports de force commerciaux qui s’en déduisent sont un élément du travail climatique.

Cela implique également de bâtir les dynamiques de négociation autour des alliances plus transversales qu’on souhaite nouer — vers l’Inde et le Moyen-Orient, vers l’Amérique latine via un partenariat avec le Mercosur, vers le Canada et le Royaume-Uni, etc. Il s’agit également de juger si l’on souhaite acter un isolement — comme celui des États-Unis — ou chercher à reconstruire des ponts.

Les débats à venir : une « COP des prix » et une « COP des peuples »

Sur le plan de la forme, la COP 30 peut également être le lieu d’une réaffirmation du rôle de la société civile, des ONG et des populations dans le processus climatique — thématique à laquelle l’exécutif brésilien qui porte sa présidence est de par son histoire particulièrement sensible.

Les expérimentations françaises récentes de dialogue avec la société civile en matière climatique — notamment avec la Convention citoyenne pour le climat — ont été un échec regrettable, notamment à cause d’une absence de pilotage du processus pour parvenir à des mesures concrètes acceptables.

L’Europe a cependant un rôle particulier à jouer pour faire de cette COP une « COP des peuples » ; c’est là un moyen pour elle d’empêcher les opposants réactionnaires au processus climatique de le caricaturer comme un objet « hors-sol » de diplomatie multilatérale, déconnecté des réalités concrètes et du vécu des populations.

Si, jusqu’à 2023, la France a joué un rôle essentiel dans le travail européen sur les sujets énergie-climat, l’exécutif du pays a depuis engagé un retrait très perceptible.

Pierre Jérémie

La mise en avant, dans ce cadre, de témoignages de personnes et de territoires affectés par le changement climatique et les bouleversements agricoles qu’il entraîne 13 — ce y compris sur le sol français — permet de ne pas laisser l’espace du « bon sens » et de la « vraie vie des gens qui travaillent » aux seuls opposants à l’action climatique ; la démonstration des progrès très concrets que la transition permet de réaliser dans la vie quotidienne de beaucoup y contribue de même. 

Sur le plan des résultats concrets et des « grands objets » de négociation, la COP30 doit aussi être une « COP des prix », c’est-à-dire celle où pour la première fois sera bâti un consensus mondial des parties sur la mise en œuvre, dans leurs économies, de systèmes de tarification du carbone qui font payer aux émetteurs le prix des pollutions qu’ils engendrent.

L’Article 6.4 de l’Accord de Paris ouvre une telle voie sans être explicite, et la mise en œuvre par les grands États-parties de leurs propres politiques publiques en la matière — système de quotas européen, canadien, chinois, australien déjà en place, et progrès turcs, brésiliens, japonais, coréens sur le sujet — offre les conditions de possibilité d’un compromis.

Celui-ci comporte plusieurs volets : une « taxe carbone aux frontières », l’éventuelle redistribution d’une partie des recettes associées aux États les plus affectés par le changement climatique et l’exemption de mesures pour certaines économies encore en développement 14 seront les éléments déterminants.

Un tel accord, qui lierait échanges commerciaux et action climatique, acterait le double isolement américain sur ces questions. Il consacrerait aussi le succès des politiques européennes et leur aptitude à emmener le reste du monde dans l’action climatique : le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières européen présente effectivement au plan économique cette propriété intéressante d’être proliférant, c’est-à-dire d’inciter nos partenaires à le répliquer s’ils sont rationnels.

L’accord ouvrirait ainsi la voie à un renouveau de l’action climatique ; il ferait également le lien entre « politique de la fin du monde et politique de la fin du mois », reliant l’action climatique internationale à des conséquences économiques très concrètes dans le système de prix, et à une meilleure protection de nos filières industrielles — par le mécanisme aux frontières. On réfuterait ainsi de façon définitive toute accusation de « dumping climatique ».

Parvenir à un tel succès lors des négociations qui s’ouvrent supposera de trouver une place particulière pour l’Inde, dont le rattrapage industriel est aujourd’hui pleinement engagé avec des émissions — et une dépendance aux fossiles — plus forte que la Chine — comme en témoignent les débats de fin octobre 2025 sur les sanctions contre Rosneft et Lukoil.

Sans faire participer l’Inde au dialogue, il sera pourtant impossible de trouver un accord satisfaisant.

La matrice d’une initiative française ? 

Dans ce dialogue, la France pourrait retrouver son rang.

Si, jusqu’à 2023, Paris a joué un rôle essentiel dans le travail européen sur les sujets énergie-climat, notamment pour parvenir au succès du Pacte Vert — Fit for 55 — lors d’une présidence française et pour soutenir l’accord ambitieux de la COP28, l’exécutif du pays a depuis engagé un retrait très perceptible au niveau européen.

Il procède en premier lieu de l’impuissance de l’exécutif à conduire une politique nationale. Celui-ci s’est soumis aux choix thématiques de ses partenaires de coalition parlementaire — immigration, sécurité, comptes publics, etc. — et a fait le choix de composer avec une tentation eurosceptique marquée — présente jusqu’au sein de la droite de gouvernement.

Le désengagement procède en second lieu d’un désintérêt personnel pour le sujet chez les principales figures de l’exécutif ; il découle aussi de pressions importantes du monde patronal français, lui-même en partie travaillé par l’extrême droite et sensible à un discours « réaliste » sur le climat et ouvertement europhobe 15 : de l’aveu des principaux partenaires de la France — Confindustria, BDI, BusinessEurope — son patronat est aujourd’hui le plus « dur » sur le sujet énergie-climat, alors que l’économie française est plutôt l’une des moins affectées par l’effort européen — électricité compétitive, faible poids de l’industrie lourde, etc.

En 2025, un capital considérable de crédibilité a été dépensé par les autorités françaises du plus haut niveau pour saboter à Bruxelles le processus d’élaboration des Contributions déterminées au niveau national (CDN) prévues à l’article 4 de l’Accord de Paris, alors que celui-ci fixait pour l’Europe un objectif de réduction de 90 % des émissions à l’horizon 2040. 

Alors que cet objectif était maintenu par la Commission dès le milieu du premier semestre et devait être adopté à la fin de l’été après la fin de la présidence polonaise de l’Union, la France a demandé le report du débat au Conseil européen de fin octobre, au motif allégué de négociations auprès de de la Commission sur le cadre de politiques publiques qui accompagneraient un tel objectif ambitieux — sans pour autant que les positions françaises fussent très lisibles sur le sujet.

En pratique, ces négociations n’ont pas à ce jour conduit à une position claire sur la manière de corriger les principaux défauts du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, ou sur le déploiement des recettes du système de quotas et du budget de l’Union d’une manière permettant d’accompagner et de protéger la décarbonation profonde de l’industrie européenne, mais principalement à une dilution des objectifs — acceptation d’un quota de 5 % de crédits internationaux, contre 3 dans la proposition initiale de la Commission — et à un report de certains objets clefs 16.

L’Europe a un rôle particulier à jouer pour faire de cette COP une « COP des peuples ».

Pierre Jérémie

Cette attitude n’a jusqu’à présent pas été dénoncée publiquement, mais il s’en est fallu de très peu : lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, elle lui a valu d’être pendant quelques heures mise au ban de la réunion de la coalition des États les plus ambitieux — High Ambition Coalition.

La France est l’État qui dès 2009 a porté les politiques de « taxe carbone aux frontières » au niveau européen 17. Elle dispose d’un système énergétique plus décarboné que ses comparables européens et de leviers​​ industriels et de politique publique indéniables en la matière. Le pays peut aussi compter sur une longue tradition diplomatique dans le jeu européen comme dans le jeu multilatéral.

Dans cette séquence, contrairement à l’Allemagne et à l’Italie, Paris dispose d’une légitimité unique. La France pourrait s’en servir pour revenir au centre du jeu.

Sources
  1. Le Sommet de Rio a conduit à deux autres conventions cadres qui ont chacune leur cycle de conférences des parties (COP), respectivement sur la biodiversité, et sur la lutte contre la désertification.
  2. La COP27 s’est tenue à Sharm-el-Sheikh, la COP28 à Abu Dhabi et la COP29 à Bakou.
  3. Indicators of Global Climate Change 2024 : annual update of key indicators of the state of the climate system and human influence, Piers M. Forster, 19 juin 2025, Earth Systems Science Data, Volume 17, issue 6 ESSD, 17, 2641–2680, 2025 : “For the 2015–2024 decade average, observed warming relative to 1850–1900 was 1.24 [1.11 to 1.35] °C, of which 1.22 [1.0 to 1.5] °C was human-induced. The 2024-observed best estimate of global surface temperature — 1.52 °C — is well above the best estimate of human-caused warming — 1.36 °C — .”
  4. Cette tendance s’opposait déjà à Woodrow Wilson dans les années 1910-1920.
  5. Hans Kelsen, Théorie pure du droit, 2e édition, trad. Charles Eisenmann, Paris, Dalloz, 1962.
  6. C’est cette même logique — ainsi que des risques pénaux très réels pour des membres de l’administration — qui a conduit depuis 2000 les États-Unis à prendre des positions de plus en plus radicales contre le principe d’une justice pénale internationale. Voir par exemple l’American Service Members Protection Act de 2002.
  7. On peut songer à l’alliance objective de la campagne Trump avec la mouvance « antivax ».
  8. Returning to Common Sense Energy and Climate Policies with Secretary of Energy Chris Wright, Département d’État des États-Unis, 24 septembre 2025.
  9. Conference of the Parties serving as the meeting of the Parties to the Paris Agreement, Fifth Session, Nations Unies, 13 décembre 2023.
  10. Et notamment le rôle clef joué par S. Al Jaber, ministre de l’énergie émirati particulièrement investi dans l’exercice.
  11. Le méthane a un pouvoir réchauffant 25 fois plus élevé que le dioxyde de carbone et représente environ 30 % du réchauffement climatique mondial, dont un tiers est du aux fuites de méthane dans l’activité d’exploitation et production pétrolière et gazière.
  12. Comme le règlement 2024/1787 du 13 janvier 2024.
  13. En 2025, pour la première fois dans l’Histoire, on a récolté de l’huile d’olive dans les Îles Britanniques, et des moustiques ont été aperçus en Islande.
  14. Ou, du moins, la prévision d’un traitement particulier pour ces économies.
  15. Ce bien qu’il soit conscient de l’enjeu et bénévole sur la question — répondant ainsi à une intense pression de sa base, patrons de PME et d’ETI.
  16. Ainsi, l’entrée en vigueur de l’ETS2 dans les transports a été reportée à 2028.
  17. Le soutien de la France à un tel mécanisme est inscrit dans la loi Grenelle II.