Apocalypse zombie : la leçon de ténèbres de Peter Thiel
Le Grand Continent •
Pour Peter Thiel, premier soutien de la Sillicon Valley à Donald Trump et idéologue libertarien néoréactionnaire, « être Hamlet ne suffit plus ». Ou, plus précisément, la civilisation moderne serait entrée dans une phase « zombie » de mort intérieure, prête à s’effondrer sous les contradictions internes qui la minent, mais nous serions, comme Hamlet, incapables d’agir pour embrasser l’Apocalypse ou la contrecarrer : « Nous aimerions repousser le plus longtemps possible le choix inévitable — mais même ceux qu’un monde apathique réconforte savent que toute chose médiocre a une fin ».
Toutefois, le discours apocalyptique n’est pas seulement un outil de justification d’une prise de pouvoir antidémocratique par les technocésaristes. Il est aussi le résultat d’un constat scientifique d’une accélération du changement climatique et de ses conséquences irréverssibles.
Ainsi, dans une pièce de doctrine, le philosophe Jean Vioulac, à partir de son travail sur la métaphysique de l’anthropocène, explique pourquoi l’hypothèse d’une disparition prochaine de l’homo sapiens ne peut pas être balayée par de simples protestations d’optimisme.
Est-ce véritablement « la fin du monde » ? Quelle signification donner à cette formule ?
Quelles sont les différentes formes que prennent les discours apocalyptiques ? Dans quelle généalogie historique les replacer ?
Comment trouver une capacité d’action individuelle et collective face à des changements qui semblent inévitables ?
Peut-on imaginer un futur alternatif ?
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