Points clefs
  • Formée à l’issue des élections de septembre 2021, qui ont vu Angela Merkel quitter la politique fédérale, la « coalition en feu tricolore » (Ampel-Koalition) n’a pas survécu aux négociations sur le budget 2025. Olaf Scholz a démis le ministre des Finances libéral Christian Lindner (FDP) de ses fonctions le 6 novembre, et le président a dissous le Bundestag le 27 décembre. 
  • Alors que la CDU/CSU est donnée en tête des sondages et que l’AfD atteint son niveau le plus haut, la question centrale ce dimanche sera de savoir combien de partis dépasseront le seuil de 5 % pour être représentés au Bundestag.
  • La réponse à cette question conditionnera les possibilités de Friedrich Merz qui, espère avoir besoin d’un seul partenaire pour former une coalition et éviter ainsi les blocages et les tractations de la « coalition en feu tricolore ». Le calcul est le suivant : le Bundestag pourrait compter entre quatre et sept partis. Si le FDP, l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) et Die Linke n’atteignent pas le seuil de 5 %, la CDU/CSU pourrait choisir de former une coalition soit avec le SPD, soit avec les Verts. Si Die Linke entre au Parlement, comme le laissent présager les sondages, l’Union sera limitée dans son choix à celui du SPD. Si les trois partis passent le seuil, une coalition à deux deviendrait quasi impossible. 
  • Alors que le modèle économique allemand est en crise avec une croissance qui n’a jamais retrouvé son niveau pré-pandémique, le pays se trouve aujourd’hui face à une remise en question du parapluie sécuritaire américain. Dans la dernière ligne droite de la campagne, la question de l’immigration a dominé les débats, marquée par la rupture du cordon sanitaire imposé à l’AfD pour la première fois. L’ingérence de la Maison-Blanche, et son soutien explicite apporté au parti d’extrême droite, donnent le ton de ce qui s’annonce comme l’élection la plus importante en Europe en 2025.

Ce live sera mis à jour jusqu’à dimanche. Pour contribuer ou poser vos questions, vous pouvez nous écrire (contact[at]legrandcontinent.eu). Pour recevoir les dernières mises à jour, abonnez-vous au Grand Continent


22/02/2025 17:31

Le « cercle des éléphants » : moment crucial

Le premier rendez-vous post-électoral après l’annonce des résultats a généralement lieu à la télévision publique avec les poids lourds des partis, leurs présidents ou leurs candidats à la chancellerie, d’où le nom « d’Elefantenrunde » ou « cercle des éléphants ».

Son visionnage permet souvent d’entrevoir vers quelles options gouvernementales les différents chefs de parti se dirigent.

Parfois cependant, la discussion est moins cordiale. En 2005, après sa courte défaite face à la CDU d’Angela Merkel, le chancelier sortant Gerhard Schröder avait eu sur ce plateau des propos condescendants et irrités envers sa concurrente, qui, condamnés par des camarades de son propre parti, avaient accéléré son retrait de la vie politique.

Le chancelier allemand Olaf Scholz, à gauche, reçoit un certificat des mains de Klaus-Ludwig Fess, président de l’Association allemande du carnaval, lors d’une réception pour les clubs de carnaval de toute l’Allemagne à la chancellerie à Berlin, Allemagne, le mercredi 5 février 2025. © Photo AP/Ebrahim Noroozi

22/02/2025 16:32

Die Linke en tête des élections fictives pour les moins de 18 ans

L’élection pour les moins de 18 ans, l’« une des principales initiatives éducatives extra-scolaires allemandes » est organisée régulièrement avant les vraies élections, sous l’égide notamment de la Bundeszentrale für politische Bildung (BPB) 1.

Ce scrutin fictif et non-représentatif a rassemblé cette année plus de 166 000 jeunes. 

Chez les jeunes, c’est Die Linke qui arrive en tête avec 20,8 % des suffrages, suivie du SPD à 17,9 %, de la CDU/CSU avec 15,7 %, de l’AfD avec 15,5 % et de Bündnis 90/Die Grünen avec 12,5 %. Le parti de protection des animaux (Tierschutzpartei) a eu 3,8 %, le FDP 3,4 % et le BSW 3,4 %.
La chute est particulièrement rapide pour Die Grünen alors qu’ils étaient largement en tête avec 21 % en 2021, tandis que le FDP avait alors les faveurs de 12 % des électeurs de moins de 18 ans 2.


22/02/2025 15:09

Le programme des partis. Les propositions de l’Union  

En matière économique, la CDU/CSU base son programme sur une croissance économique de 2 % grâce à son programme Agenda 2030 et propose de réduire l’impôt sur les sociétés à 25 %. Elle souhaite relever le seuil d’imposition des hauts revenus à 80 000 € et maintenir un budget de défense supérieur à 2 % du PIB. En matière budgétaire, elle s’engage à respecter les limites d’endettement, tout en envisageant une certaine flexibilité pour les dépenses de défense (Merz c’est toutefois exprimé pour un possible assouplissement du frein à l’endettement). En matière de réformes sociales, la CDU/CSU vise à inciter davantage de citoyens à travailler en réformant les aides sociales. Alors que l’Allemagne fait face à des prix de l’énergie mettant en péril sa compétitivité économique, l’Union envisage de remettre en service les centrales nucléaires. En matière d’ immigration les principales propositions sont : le durcissement des mesures contre l’immigration illégale (refoulements à la frontière, suspendre la possibilité de regroupement familial), l’abrogation de la loi autorisant la double nationalité et la réduction des programmes d’aide aux demandeurs d’asile.


22/02/2025 14:14

Le programme des partis. Les propositions du SPD

Le SPD met l’accent sur un plan d’investissement écologique de 100 milliards d’euros, financé par la dette, avec un crédit d’impôt de 10 % pour les entreprises et des incitations fiscales pour les véhicules électriques allemands. Comme la CDU/CSU, il soutient un budget de défense supérieur à 2 % du PIB. En matière de politique budgétaire, il propose d’assouplir le frein à l’endettement pour financer des investissements publics, tout en réduisant l’impôt sur le revenu pour la plupart des ménages et en introduisant un impôt sur la fortune. Sur le plan social, le SPD souhaite renforcer la protection sociale tout en favorisant le retour à l’emploi des chômeurs de longue durée. Il propose également d’augmenter le salaire minimum à 15 €/heure. En matière d’immigration, le SPD propose notamment d’accélérer l’expulsion des demandeurs d’asile refusés et maintenir les contrôles aux frontières terrestres pour lutter contre l’immigration clandestine. 


22/02/2025 13:02

Le programme des partis. Les propositions des Verts

Le programme des Verts repose sur un financement de la transition écologique via une dette publique ciblée, avec 40 milliards d’euros annuels investis dans les infrastructures et la transition énergétique, ainsi qu’une prime d’investissement de 10 % pour les entreprises. Ils prévoient également d’assouplir le frein à l’endettement, mais en réduisant les dépenses publiques non productives et en supprimant les subventions nuisibles au climat. Leur politique sociale vise à encourager l’intégration professionnelle des bénéficiaires d’aides sociales et à encadrer plus strictement les loyers. 


22/02/2025 12:04

Le programme des partis. Les propositions de l’AfD 

L’AfD adopte une approche plus radicale en matière économique en prônant une réduction des impôts et une simplification administrative. Sur le plan budgétaire, elle veut maintenir le frein à l’endettement, sans préciser comment financer ses projets. En matière sociale, l’AfD propose de restreindre l’accès aux aides sociales pour les étrangers et d’encourager les retraités à travailler plus longtemps. Le parti propose de sortir l’Allemagne de l’accord sur le climat, revenir sur la sortie du pays du charbon, réintroduire l’énergie nucléaire et reconstruire le gazoduc Nord Stream endommagé afin d’importer à nouveau du gaz russe. La cheffe du parti Weidel s’est engagée à démolir les éoliennes (malgré le fait que l’énergie éolienne est la principale source de production d’électricité en Allemagne) et a appelé à la fin des sanctions contre la Russie et au rétablissement des liens avec le Kremlin. Le parti a le programme le plus dur en matière d’immigration, visant notamment des déportations massives. 


22/02/2025 11:22

Comprendre le débat autour du frein à l’endettement 

Selon un récent sondage, 46 % des Allemands se disent favorables à une réforme du frein à l’endettement afin de permettre des investissements publics plus importants, et 9 % soutiennent son abolition pure et simple. À l’inverse, seulement 41 % souhaitent le maintenir inchangé. Fait notable, cette volonté de réforme trouve un écho dans l’ensemble du spectre politique : 55 % des électeurs de la CDU et 41 % de ceux du FDP soutiennent un assouplissement ou une suppression du frein à l’endettement, malgré l’opposition de leurs partis respectifs à cette réforme. Sans surprise, le soutien est encore plus fort parmi les électeurs du SPD (66 %) et des Verts (85 %).

Ce positionnement s’inscrit dans une tendance plus large : un large consensus en faveur d’une augmentation des investissements publics, qui transcende les clivages politiques. Lorsqu’on leur demande quelle stratégie adopter si les investissements ne peuvent pas être financés par des économies budgétaires, une nette majorité (56 %) estime que l’État devrait contracter de nouvelles dettes, tandis que 38 % préfèreraient renoncer à ces investissements.

Ce changement d’attitude intervient dans un contexte de profondes mutations économiques et institutionnelles. Ces dernières années, la politique budgétaire a été au cœur des défis les plus pressants pour la coalition Scholz, marquée par le recours à des mécanismes hors budget pour contourner le frein à l’endettement. L’exemple le plus emblématique reste le Fonds pour le climat, jugé inconstitutionnel. Cette décision a précipité l’effondrement de la coalition gouvernementale sur le budget 2025, révélant les tensions croissantes autour de la politique budgétaire allemande.

Lire notre étude

© Stefan Boness/Ipon/SIPA

22/02/2025 10:17

Une durée des négociations en hausse constante

Depuis la réunification de 1990, la durée des négociations de coalition a suivi une tendance à la hausse, interrompue seulement lors de la dernière élection de 2021.

L’élection de 2013 avait déjà battu des records avec 86 jours de négociation entre la CDU/CSU et le parti social-démocrate. Le record actuel est tenu par le cycle post-électoral suivant, en 2017, avec 171 jours de négociations et l’échec de la coalition jamaïcaine entre CDU/CSU, FDP et Verts. 
En 2021 malgré la difficulté inhérente à conclure une coalition entre trois groupes politiques très différents, la coalition n’avait pris « que » 71 jours pour se former.


22/02/2025 09:01

Un modèle économique en crise 

L’Allemagne se trouve dans un contexte marqué par une croissance faible et des problèmes structurels, notamment le vieillissement de la population et le manque d’investissements dans les infrastructures, combinés à un modèle économique excessivement dépendant des exportations de produits manufacturés. 

  • Ces dernières années, les tensions géopolitiques croissantes, l’arrêt des livraisons d’énergie russe bon marché et le ralentissement de l’économie chinoise n’ont fait qu’exacerber ces difficultés structurelles.

Dans son livre Kaput. The End of the German Miracle, Wolfgang Münchau illustre, à l’aide de plusieurs exemples, pourquoi la crise allemande pourrait ne pas être passagère et pourquoi il pourrait être plus difficile pour l’Allemagne de se redresser : son industrie n’est plus compétitive sur les produits et les technologies du futur et elle est concurrencée par d’autres pays en ce qui concerne les exportations manufacturières, notamment la Chine. 

Deux données sont particulièrement intéressantes pour comprendre le malaise allemand.

  • La proportion d’étudiants en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) au Royaume-Uni a dépassé celle de l’Allemagne.
  • Les connexions par fibre optique ne représentent que 10 % du total des connexions à Internet (contre 35,5 % de la moyenne de l’OCDE).  

Lire notre étude 


22/02/2025 08:10

Conflits de calendrier

En 2021, l’élection avait eu lieu le même jour que le marathon de Berlin, alors même que la date du vote était connue assez longtemps à l’avance contrairement à cette année. 

Ajoutez à cela des pénuries de bulletins et des files d’attentes démesurées : la cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe avait statué en décembre 2023 que le vote devait être répété dans 455 bureaux de la ville 3. Le vote a finalement eu lieu le 11 février 2024.

Seul changement d’équilibre de cette élection partielle : le parti libéral-démocrate (FDP) y avait perdu un siège 4.

© AP Photo/Michael Probst

22/02/2025 07:23

Vote d’automne, vote d’hiver

Depuis 1953, les élections du Bundestag ont généralement lieu à l’automne, soit en septembre, soit début octobre. Avant l’élection hivernale de ce dimanche, il y a déjà eu trois exceptions à cette règle : l’élection de mars 1983 qui faisait suite à une dissolution après la motion de défiance constructive qui porte Helmut Kohl à la chancellerie, l’élection de 1987 qui a lieu en janvier et enfin l’élection du Bundestag en décembre 1990 qui fait suite à la réunification le 3 octobre précédent 5.

L’article 39 de la loi fondamentale prévoit notamment que l’élection (sauf dissolution anticipée) doit avoir lieu entre 46 et 48 mois après la période électorale. Le début de l’automne a été retenu comme période optimale pour une élection, notamment l’absence de vacances scolaires, et la possibilité de procéder à des ajustements. C’est pourquoi l’exception ne doit pas devenir la règle Il s’agit maintenant de savoir comment revenir à la bonne tradition d’une élection automnale d’ici à 2033 : en « reculant » la date par le raccourcissement des législatures ou en « avançant » celle-ci au fur et à mesure, ce qui obligerait à organiser une élection en plein été.


22/02/2025 07:07

Bonjour !

C’est la reprise de ce direct où nous ajouterons jusqu’à dimanche toutes les analyses et données essentielles pour comprendre les élections allemandes.


21/02/2025 21:03

Ce direct reprend demain

Il est 21h passé de trois minutes — à cette heure-ci, en Allemagne, extinction des feux. On se retrouve demain matin avec un café et les premières nouvelles.

© Christian Schirrmacher

21/02/2025 21:00

Pourquoi le débat sur la migration est-il central ?  

L’Allemagne figure, derrière la Suède et l’Autriche, parmi les pays européens où les flux d’immigrants ont été les plus importants au cours des dix dernières années. 

  • Aujourd’hui, 19,5 % de la population allemande est née à l’étranger et le pays compte 14,6 % d’étrangers, soit quasiment le double de 2013. 
  • Si c’est grâce à cette immigration que le pays est parvenue à mettre un coup d’arrêt à son déclin démographique et à limiter les pénuries de main-d’œuvre, ces évolutions rapides, couplées à des crimes ou des attentats perpétrés par des étrangers musulmans vivant en Allemagne, ont provoqué un fort rejet dans la population. 

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21/02/2025 20:10

Ingérences de Vance à Munich

En soutenant l’AfD et en fustigeant le « cordon sanitaire », le vice-président américain J. D. Vance a provoqué une onde de choc, suscitant une riposte immédiate de la part des principales personnalités politiques allemandes.

  • Friedrich Merz a affirmé que les Américains n’avaient « pas à dicter comment les Allemands doivent défendre leurs institutions démocratiques ».
  • Alice Weidel s’en est félicitée en reposant une vidéo intégrale sous-titrée très peu de temps après le discours. “Excellent discours ! « il n’y a pas d’espace pour les cordons sanitaires ! » le discours impressionnant de J.D. Vance à Munich – naturellement sans aucun applaudissement de la CDU, de la CSU, du SPD et des Verts.”

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21/02/2025 19:34

Que pensent les Allemands de la coopération avec l’AfD ? 

Alors que le vote de la CDU avec l’AfD dans le Bundestag a été l’un des faits marquants de la très courte campagne électorale, selon un sondage réalisé par YouGov, 46 % des Allemands souhaitent exclure totalement toute coopération avec l’AfD, tandis que 30 % seraient prêts à envisager une coopération au cas par cas, et 18 % souhaitent qu’elle soit activement recherchée.

Les électeurs des Verts (87 %), de Die Linke (82 %) et du SPD (77 %) sont les plus opposés à toute coopération avec l’AfD, exprimant un rejet massif du parti d’extrême droite. À l’inverse, les électeurs de la CDU/CSU sont divisés, avec seulement 44 % opposés à la coopération, alors que 49 % seraient prêts à l’envisager au cas par cas. La tendance est encore plus marquée chez les électeurs du FDP (26 % d’opposition seulement), dont 60 % se disent favorables à une coopération partielle.


21/02/2025 19:03

Les principales préoccupations des électeurs allemands

Dans une enquête d’opinion réalisée par YouGov, 56 % des personnes interrogées déclarent que l’immigration est l’un des trois problèmes les plus importants en Allemagne aujourd’hui, et 35 % qu’il s’agit du problème le plus important. 

L’économie est la deuxième réponse la plus fréquente, mais seulement 16 % des répondants considèrent qu’il s’agit du problème le plus urgent que les hommes politiques devraient aborder en priorité.


21/02/2025 18:20

Les dernières déclarations 

« Nous devons nous préparer au fait que Donald Trump n’acceptera plus pleinement la promesse d’assistance dans le cadre du traité de l’Otan. » Friedrich Merz, favori au poste de chancelier, a suggéré le 21 février que l’Allemagne devrait discuter avec les Britanniques et les Français « pour savoir si le partage nucléaire, ou au moins la sécurité nucléaire du Royaume-Uni et de la France, pourrait également s’appliquer à nous ».


21/02/2025 17:30

Qui est Friedrich Merz ?

Des salons feutrés de BlackRock à l’atelier d’Anselm Kiefer, le leader de la CDU qui pourrait devenir le dixième chancelier allemand de l’après-guerre est un conservateur chimiquement pur qui a grandi à l’ombre de Wolfgang Schaüble. 

Mais sur la défense et l’intégration fiscale, c’est peut-être par lui que le changement pourrait arriver.

Nous avons brossé le portrait politique et géopolitique de Friedrich Merz — le revenant qui veut faire sortir l’Allemagne de l’interrègne.

Lire notre étude 

© Martin Meissner/AP/SIPA

21/02/2025 16:30

Les dernières sondages et tendances 

Selon le dernier sondage Cluster17, réalisé entre le 16 et le 18 février, la CDU/CSU est en tête, avec 30 % des intentions de vote, soit exactement le résultat obtenu par les chrétiens-démocrates lors du dernier scrutin européen.  L’AfD est donnée en deuxième place, avec 21 % des voix, réalisant ainsi son meilleur score jamais enregistré. Le SPD est donné à la troisième place avec 15 %, suivi par les Verts à 13 %, et Die Linke à 7 %. Ce dernier a réalisé une percée notamment dans les deux dernières semaines, bénéficiant probablement du vote de la CDU avec l’AfD au Bundestag. 

  • Malgré l’impopularité de la coalition sortante, si ces chiffres se confirment dimanche et si l’on excepte le résultat catastrophique de 2021 (24,1 %), un score de 30 % constituerait le plus mauvais résultat de la CDU/CSU depuis les élections fédérales de 1949. 

21/02/2025 16:28

Bienvenue dans ce live !

Il sera mis à jour jusqu’à dimanche. Pour contribuer ou poser vos questions, vous pouvez nous écrire (contact[at]legrandcontinent.eu). Pour recevoir les dernières mises à jour, abonnez-vous au Grand Continent