Avec la chute de Bachar el-Assad en décembre dernier, « la Syrie redevient le cœur de la reconfiguration géopolitique au Moyen-Orient ».
Au cœur de cette reconfiguration se trouve la Turquie d’Erdogan.
« La Turquie intervient en Syrie conformément aux meilleures traditions de la Sublime Porte… » écrit Vladislav Sourkov.
Soutien de Hayat Tahrir el-Cham (HTC) et en même temps membre de l’Otan ; en guerre contre les autonomies kurdes soutenues par les États-Unis et en même temps objet d’éloges du président élu Donald Trump : « le président Erdogan est mon ami et quelqu’un que je respecte » ; État candidat à l’adhésion à l’Union européenne, mais qui emprisonne ses adversaires politiques comme Osman Kavala et qui se structure autour d’un projet expansionniste laïque en fonction anti-hellénique, avec la « patrie bleue » de l’amiral Cem Gürdeniz, mais aussi néo-ottoman avec la réislamisation de Sainte-Sophie — les paradoxes de la stratégie turque ouvrent à eux seuls une perspective dans le vertige géopolitique des années Vingt.
Comment l’enchanteur-en-chef de la Turquie parvient-il à tout garder et à tout composer ?
Comment comprendre la stratégie d’Erdogan vis-à-vis du Moyen-Orient et de la Méditerranée ?
Quelle relation peut-on rationnellement bâtir entre la Turquie et l’Union dans cette nouvelle phase ? Et dans un pays qui prépare déjà l’après Erdogan ?
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