Contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment, la rencontre bilatérale entre Donald Trump et Vladimir Poutine a été remplacée par une réunion élargie.
- Trump est accompagné par le secrétaire d’État, Marco Rubio, et l’envoyé spécial, Steve Witkoff et Poutine par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son conseiller Iouri Ouchakov. Les deux hommes ont toutefois pu échanger sur le trajet depuis l’aéroport, le président américain ayant invité son homologue russe à monter dans sa voiture.
- Cette première discussion sera suivie d’une rencontre élargie au reste de la délégation lors du déjeuner. Côté américain, elle sera rejointe par le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, et la cheffe de cabinet de la Maison Blanche, Susie Wiles.
- Nous avons dressé ici un portrait complet de la délégation russe, composée de personnalités quasi toutes sous sanctions occidentales.

La durée du sommet reste incertaine.
- Trump avait déclaré qu’il lui faudrait quelques minutes pour savoir si Poutine était sérieux au sujet d’un éventuel accord sur l’Ukraine.
- Le Kremlin a pour sa part annoncé que la rencontre durerait au moins six ou sept heures. À Hambourg en juillet 2017 et à Helsinki en 2018, les discussions entre les deux avaient duré un peu plus de deux heures.

Le 9 août, Iouri Ouchakov, avait déclaré que cette rencontre devait permettre de « parvenir à un règlement pacifique et durable de la crise ukrainienne ». Le 14 août, il a précisé que les discussions devaient également permettre aux deux chefs d’État d’aborder des « enjeux plus larges relatifs à la paix et à la sécurité, ainsi que les questions internationales et régionales actuelles et les plus sensibles ».
- Sergueï Lavrov, a affirmé aujourd’hui à l’agence RIA Novosti qu’à la suite du sommet Trump-Poutine en Alaska, certaines sanctions américaines seraient « certainement » levées.
- Dans la journée, le département du Trésor américain a suspendu temporairement certaines sanctions contre la Russie jusqu’au 20 août.
- Trump a déclaré au bord du Air Force One en amont de la réunion qu’il ne discuterait pas d’accords économiques avec son homologue russe à moins de constater des « progrès » vers la fin de la guerre en Ukraine : « J’ai remarqué qu’il amène beaucoup d’hommes d’affaires russes, et c’est une bonne chose. J’aime ça, car ils veulent faire des affaires, mais ils n’en feront pas tant que nous n’aurons pas réglé la guerre. »
Zelensky, qui attend l’appel de Trump depuis Kiev, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il souligne que les frappes militaires russes se poursuivent sur le territoire ukrainien : « Le jour des négociations, les Russes tuent aussi. »