Aujourd’hui, dimanche 18 mai, à 10h, le 267e pape Léon XIV célébrera la première messe de son pontificat dans la basilique et sur la place Saint-Pierre, au Vatican. Avant de rejoindre la procession accompagnée des Laudes Regiæ, Léon XIV se recueillera devant le tombeau de saint Pierre, le premier évêque de Rome et pape de l’Église catholique.

À cette occasion, de nombreux dirigeants et personnalités politiques se réuniront au Vatican.

  • Les États-Unis seront représentés par le vice-président J.D. Vance, converti au catholicisme en 2019, et le secrétaire d’État Marco Rubio, élevé quant à lui dans une famille catholique.
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assistera également à la messe de Léon XIV, après s’être rendu au Vatican pour les funérailles du pape François le 26 avril.
  • La présidente de la Commission Ursula von der Leyen représentera l’Union européenne. Les dirigeants de 19 États membres dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Pologne seront également présents.
  • L’Europe sera de loin le continent le plus représenté à la messe de Léon XIV. Aucun dirigeant asiatique n’a confirmé sa venue au 17 mai à 19h (Paris), et Anthony Albanese, le Premier ministre australien, devrait être le seul chef de gouvernement océanien à se rendre au Vatican.
  • En Afrique, des représentants issus de quatre pays devraient assister à la messe : Gabon (Brice Oligui Nguema), ​​Nigeria (Bola Tinubu), Togo (Faure Gnassingbé) et Maroc, avec la présence du Premier ministre Aziz Akhannouch.
  • Quatre dirigeants de pays sud-américains devraient également être présents : le président du Paraguay Santiago Peña, la cheffe d’État péruvienne Dina Boluarte, le président de l’Équateur Daniel Noboa et de la Colombie Gustavo Petro.
  • Le président israélien Isaac Herzog a également confirmé sa présence, ainsi que les présidents de Géorgie Mikheïl Kavelachvili et d’Arménie Vahagn Khatchatourian.

Si aucune rencontre entre Zelensky, Vance et d’autres dirigeants n’a pour l’heure été confirmée, le pape Léon XIV a signalé son intention d’accueillir au Vatican des discussions de cessez-le-feu entre Russes et Ukrainiens, suite à l’échec des négociations d’Istanbul du 16 mai.

  • C’est après la discussion au Vatican entre Trump et Zelensky à l’occasion des funérailles de François, le 26 avril, que le président américain avait adopté une position plus conciliante à l’égard de Kiev, autorisant notamment l’augmentation des transferts d’armes et d’équipements militaires à l’Ukraine.
  • Il s’agissait alors de la première rencontre entre les deux dirigeants suite au violent échange verbal ayant eu lieu à la Maison-Blanche fin février.
  • Le président ukrainien avait déclaré qu’il s’agissait de la « meilleure » discussion qu’il avait eu jusqu’à ce jour avec son homologue américain : « Elle a peut-être été la plus courte, mais elle a été la plus substantielle ».