Pour la première fois en 3 ans, Kamala Harris a une cote de popularité positive

Selon l’agrégateur de sondages RealClear Politics (RCP), Kamala Harris jouit d’un taux de favorabilité positif depuis lundi 9 septembre. En moyenne, plus d’Américains disent désormais avoir une opinion « favorable » de la vice-présidente que l’inverse.

• Harris a longtemps été l’une des principales figures du Parti démocrate les plus impopulaires. 
• Depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier 2021, elle n’a passé que 6 mois avec une cote de popularité positive.
• Depuis le désistement de Joe Biden et son investiture par le Parti démocrate pour la présidentielle, la vice-présidente a gagné plus de 10 points d’opinion favorable.

Selon les données de RCP, Kamala Harris est désormais la personnalité politique majeure la plus populaire aux États-Unis — devant Biden, Trump, Mike Johnson ou Chuck Schumer. La vice-présidente a largement dépassé l’ex-président avec 3,5 points d’opinion positive en moyenne de plus.

Il est difficile de dire à ce stade si le débat, vu par 67 millions de personnes, contribuera à creuser l’écart avec Donald Trump¹.

• L’analyste électoral Nate Silver estime qu’il faudra entre 8 et 13 jours pour que les enquêtes conduites après le débat Harris-Trump révèlent ce que sera (ou pas) la nouvelle dynamique².
• Il est très probable que cette augmentation d’opinion favorable vis-à-vis de Harris tienne principalement aux démocrates et indépendants qui ne connaissaient que relativement peu la vice-présidente avant qu’elle n’occupe la tête du ticket démocrate.
• Au début du mois de septembre, 31 % des électeurs déclaraient qu’ils avaient besoin d’en « savoir plus » sur Kamala Harris — contre seulement 12 % pour Donald Trump. Parmi ces 31 %, 41 % s’identifiaient comme indépendants et 33 % comme démocrates³.

Les électeurs démocrates et républicains qui savent depuis plusieurs mois — voire années — pour qui ils comptent voter en novembre ne sont que peu susceptibles de changer d’avis vis-à-vis de Kamala Harris d’ici l’élection. Si la quasi-totalité des observateurs s’accordent pour dire que la vice-présidente a remporté le débat contre Trump, l’ex-président continue de prétendre auprès de ses millions d’abonnés sur Truth Social qu’il est le vainqueur incontesté⁴.