Le premier tour des élections présidentielles se déroulent aujourd’hui en Argentine. Trois candidats s’affrontent en tête des sondages. 

  • Le candidat Javier Milei de la coalition « La Liberté Avance », rattachée à la droite libertarienne et se désignant lui-même comme anarcho-capitaliste, a connu une forte progression dans les sondages dans les dernières semaines de la campagne et se situait en tête dans la majorité des derniers sondages .
  • Les autres candidats sont Sergio Massa, actuel ministre de l’économie et rallié au gouvernement péroniste sortant et la troisième candidate Patricia Bullrich, ancienne ministre de la sécurité de Mauricio Macri, représente l’opposition plus traditionnelle au gouvernement actuel, dont elle représente une frange de droite dure. 
  • Si aucun candidat n’est élu dès le premier tour, le second tour est prévu pour le 19 novembre prochain. 

La campagne électorale se déroule dans un contexte de grave crise économique, caractérisée notamment par une inflation record.

  • L’inflation en glissement annuel a atteint 138,3 % au mois de septembre. Les prix ont augmenté de 12,7 % rien qu’au mois de septembre. 
  • L’émergence du vote libertaire représenté par Javier Milei peut également s’expliquer aussi par ce contexte de crise économique prolongée. Ces dernières années, de nombreux jeunes ont rejoint le mouvement libertaire, dans lequel se mêlent un vote de protestation à l’espoir de sortir de la crise économique et sociale.
  • L’actuel ministre de l’économie, et candidat à la présidentielle, Sergio Massa, a annoncé à la fin du mois d’août une série de mesures destinées à contrebalancer les effets sociaux de l’inflation, dont le relèvement du plancher de salaire demandant le paiement de l’impôt sur le revenu. 

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