Bilan humain. Les dernières estimations à 19h30 (Paris) font état de 

  • 1 200 Israéliens tués et 2 400 blessés.
  • 1 537 Palestiniens tués et 6 612 blessés selon le dernier communiqué du ministère de la santé de Gaza. 
  • À ce jour, 97 otages ont été identifiés officiellement par l’armée israélienne. Au moins 150 otages au total pourraient être détenus. 
  • Le nombre de déplacés internes dans la bande de Gaza est évalué à plus de 423 000 par les Nations Unies. L’Organisation a de nouveau alerté sur le risque humanitaire que courent les populations civiles de la bande de Gaza, suite à la demande d’évacuation émise ce matin par l’armée israélienne – qui concerne 1,1 million de personnes selon les Nations Unies. 

Le front et les combats.

  • Les forces de défense israéliennes ont indiqué dans un communiqué avoir mené aujourd’hui des raids dans la bande de Gaza avec le double objectif de cibler « la menace représentée par les terroristes et les armements » et de « localiser les otages ».
  • Les frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza se sont également poursuivies. 
  • Un communiqué publié à 18h30 par l’armée israélienne indique par ailleurs que des frappes par drones sont en cours au Liban, contre des cibles du Hezbollah. Une journaliste de Reuters a été tuée à la suite d’une frappe à la frontière libano-israélienne.

Les réactions internationales. 

  • Plusieurs responsables européens se sont rendus ce vendredi en Israël. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola étaient sur place afin de témoigner de leur solidarité. Metsola a précisé « Nous pouvons – nous devons – arrêter le Hamas. Et faire ce que nous pouvons pour atténuer les conséquences humanitaires ».
  • Le ministre italien des affaires étrangères s’est également rendu en Israël, et a exprimé sa solidarité face aux attaques subies. Sa déclaration publiée sur le réseau social X (Twitter) a par ailleurs repris la comparaison « Le Hamas est comme Daech », formulée par le Premier ministre israélien après les attaques.
  • Alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza, toujours en état de « siège complet », devient de plus en plus critique, la définition d’un positionnement commun pourrait devenir une nouvelle difficulté pour les Européens – comme l’a signalé assez tôt l’épisode des réactions divergentes des États membres suite à l’annonce finalement rétractée de la suppression des aides financières à la Palestine, par le commissaire européen Olivér Várhelyi. La carte des positionnements divergents des États membres est à retrouver ici
  • Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré travailler à l’établissement de « zones de sécurité » pour les civils dans la bande de Gaza, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre du Qatar à Doha. Le Premier ministre du Qatar a appelé à la désescalade et à la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat. Blinken a également rencontré aujourd’hui le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. 

La carte actualisée des réactions internationales est à retrouver ici.

Notre analyse exclusive des réactions des pays arabes et musulmans se trouve par ici.