Selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, un « échange de vues » aura lieu, « sur des questions d’actualité régionale et internationale, notamment la situation actuelle en Ukraine, le règlement de la question syrienne et le Haut-Karabakh, ainsi que l’Asie centrale et l’Afghanistan. »

  • Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Turquie occupe une position d’équilibriste, alternant entre des discussions avec ses alliés occidentaux et la Russie de Poutine. Si Erdoğan joue sur les deux fronts, l’augmentation nette des échanges entre Ankara et Moscou indique toutefois que le conflit russo-ukrainien peut également être synonyme de profits pour la diplomatie turque. 
  • Le 14 mai se jouera l’un des événements politiques les plus importants de l’année : l’élection présidentielle en Turquie. Après avoir bâti un régime autoritaire compétitif, personnalisé jusqu’à l’extrême, Erdoğan a-t-il des chances de perdre le pouvoir ?