• Le 4 février 2020, Vladimir Poutine et Xi Jinping s’étaient rencontrés lors de l’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin pour renforcer leur coopération économique. Ils ont notamment annoncé le début d’une «  nouvelle ère des relations internationales  ». Bien que Pékin ne soutienne pas ouvertement l’invasion russe de l’Ukraine, la Chine n’a pas condamné les actions de Moscou, s’abstenant lors des votes au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale des Nations unies.
  • Lors de la rencontre entre Wang Yi et Sergueï Lavrov, le ministre chinois des affaires étrangères a déclaré que les relations russo-chinoises avaient «  résisté à la nouvelle épreuve des changements internationaux  » et le communiqué final divulgué par le Kremlin affirme que les deux parties se sont accordés pour condamner « les sanctions illégales et unilatérales » prises à l’encontre de la Russie par les États-Unis et leurs «  satellites ».
  • En Europe, le groupe de Visegrad (Pologne, Slovaquie, République tchèque et Hongrie) semble se fissurer. Un conseil entre les ministres de défense des quatres pays a été annulé ce mercredi 30 mars en raison de la position du président hongrois quant à l’invasion russe de l’Ukraine. Si Viktor Orban a approuvé les mesures restrictives prises contre la Russie, le président hongrois refuse de permettre le transit des armes vers l’Ukraine via la Hongrie et rechigne à envoyer du matériel militaire pour l’armée ukrainienne. 
  • De même, alors que Varsovie est un fervent partisan d’un embargo européen sur les hydrocarbures russes, Budapest s’y oppose. Le 26 mars, bien que le président polonais Andrzej Duda avait dit comprendre « l’énorme dépendance » énergétique de la Hongrie envers la Russie, il avait ajouté «  qu’avec l’agression russe en Ukraine et la mort des milliers de civils [il avait] du mal à admettre la position du premier ministre hongrois Viktor Orban. »