• Le rapport prévoit une baisse de la demande mondiale de pétrole de 1,3 millions de barils par jour sur les trois derniers trimestres de l’année. La demande totale de pétrole devrait être de 99,7 millions de barils par jour en 2022, ce qui représente 2,1 millions de barils par jour de plus par rapport à 2021, soit une faible augmentation.
  • Les perturbations liées à la guerre entre l’Ukraine et la Russie pourraient créer un choc d’offre pétrolière mondiale. Le rapport estime qu’à partir du mois d’avril, la production de pétrole russe pourrait être interrompue à hauteur de 3 millions de barils par jour du fait des sanctions internationales, mais aussi parce que les acheteurs se détourneront des exportations russes. 
  • L’OPEP+ s’en tient, pour l’instant, à son accord de juillet 2021 qui prévoit une augmentation l’offre par des quantités mensuelles modestes. Seuls l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis disposent d’importantes capacités de réserve qui pourraient immédiatement contribuer à compenser le déficit russe.
  • Les stocks totaux de l’industrie de l’OCDE ont été réduits de 22,1 millions de barils en janvier. Situé aux alentours de 2 600 milliards de barils, les stocks étaient inférieurs de 335,6 millions de barils à la moyenne de 2017-2021 et à leur plus bas niveau depuis avril 2014. Les stocks de l’industrie ont couvert 57,2 jours de demande à terme, soit une baisse de 13,6 jours par rapport à l’année précédente. Les données préliminaires pour les États-Unis, l’Europe et le Japon indiquent que les stocks industriels ont encore diminué de 29,8 millions de barils en février.
  • Les prix à terme du Brent sont revenus aux alentours de 100 dollars le baril à la mi-mars, après avoir atteint près de 140 dollars le baril le 8 mars. Cette baisse s’explique en partie par la montée de cas de Covid-19 en Chine, qui fait craindre un ralentissement de l’économie.