• En 2019, selon l’OCDE, 460 millions de tonnes de plastiques ont été produites dans le monde, générant 353 millions de tonnes de déchets, dont moins de 10 % sont actuellement recyclées et 22 % sont abandonnées dans des décharges sauvages, avec des conséquences négatives sur l’habitat, la faune, la flore et la chaîne alimentaire. 
  • En adoptant le principe d’un traité «  juridiquement contraignant », les pays membres de l’ONU se sont engagés à lutter contre ce phénomène. Certains observateurs ont déclaré que ce traité pourrait être le plus ambitieux pour l’environnement depuis le protocole de Montréal de 1989 contre les substances détériorant la couche d’ozone. 
  • Des négociations doivent commencer sous l’égide d’un «  comité intergouvernemental de négociation » pour élaborer un texte pour 2024. Elles porteront sur un éventail de sujets très vaste : le cycle de vie du plastique, la gestion des déchets – notamment la réutilisation ou le recyclage – des mécanismes de contrôle de la mise en œuvre des objectifs du traité, mais aussi du financement des pays en développement. 
  • Le mandat de négociations donné au comité intergouvernemental inclut les pollutions terrestre et marine provenant des plastiques et des microplastiques. Selon l’OCDE, ces produits, fabriqués à partir d’hydrocarbures fossiles, génèrent près de 3,5 % des émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
  • Pour l’ONU, il pourrait s’agir de la plus grande action pour le climat depuis l’accord de Paris de 2015 visant à limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.