• Que va faire l’OPEP ? Jusqu’à maintenant l’OPEP avait choisi de n’augmenter que très progressivement sa production, malgré des demandes répétées notamment des États-Unis. Elle préfère en effet rester prudente et n’a toujours pas renoué avec le niveau de production pré-pandémique. L’organisation a annoncé début janvier une augmentation de 400 000 barils par jour pour le mois de février. Cette augmentation de la production s’inscrit dans la stratégie de relance de la production annoncée au mois de juillet dernier.
  • La hausse des prix de l’énergie continue de peser sur les économies des pays industrialisés, contribuant au retour de hauts niveaux d’inflation ( 7 % aux États-Unis et 5 % en moyenne dans la zone euro). La hausse de la demande dans un contexte de relance économique, la baisse d’approvisionnement, mais aussi l’attractivité du marché asiatique pour l’exportation du GNL peuvent expliquer l’envolée des prix.
  • Inflation et énergies renouvelables  : ayant au départ considéré le phénomène comme transitoire, la membre du directoire de la BCE Isabel Schnabel a récemment indiqué que l’inflation pourrait être plus durable que prévue, notamment du fait des prix des énergies renouvelables. La transition énergétique semblerait être un moyen satisfaisant pour diminuer la dépendance européenne aux énergies fossiles, mais la longueur de ce processus ne permet pas d’offrir une solution à court terme face à la flambée des prix.
  • En dépit de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique, pourquoi le pétrole reste-t-il un indicateur de la santé de l’économie mondiale ? Une synthèse en dix points à lire ici.