• L’économie et l’énergie sont des sujets de préoccupation majeurs alors que le Royaume-Uni est l’un des pays qui subit les plus fortes hausses des prix de l’énergie, notamment du gaz naturel (qui alimente l’immense majorité des foyers britanniques).
  • Alors que le Royaume-Uni a connu en août une inflation de 3 % et en septembre de 2,9 % et que le déficit public a atteint les 14 % du PIB, le ministre des Finances doit rééquilibrer les comptes publics tout en protégeant les plus précaires. L’impôt sur les bénéfices des entreprises devrait ainsi passer de 19 % à 25 % en 2023 tandis que quelques dizaines de millionnaires avaient, dans une lettre publique, demandé au gouvernement d’introduire une taxe sur la fortune, mais l’option a été écartée. Le gouvernement avait par ailleurs annoncé le 25 octobre une hausse de 6,6 % du revenu minimum horaire pour prouver son action en faveur des précaires.    
  • Boris Johnson a présenté la semaine dernière son grand plan d’investissements verts et de transition de l’économie britannique, devant un parterre d’investisseurs privés. Dans le budget présenté aujourd’hui sont attendus des éléments conformes à ces objectifs ambitieux affichés par le Royaume-Uni. Marie-Gabrielle Pélissié du Rausas étudiait dans les colonnes du Grand Continent la politique climatique britannique en tant que stratégie géopolitique.
  • L’épidémie de Covid-19 repart à la hausse au Royaume-Uni avec plus de 40 000 nouveaux cas confirmés par jour. Le pays fait face au nouveau variant potentiellement plus contagieux AY4.2, mais l’exécutif a annoncé qu’il ne souhaitait pour l’instant pas rétablir de restrictions sanitaires.
       
  • À suivre de près : le ministre des Finances Rishi Sunak a souvent pu faire figure de rival de Boris Johnson, que ce soit sur les négociations du Brexit ou la gestion de la pandémie. Il bénéficie de nombreux soutiens au sein du parti conservateur, et est souvent cité comme potentiel successeur de Johnson.