La quatrième vague de Covid-19 touche durement la Roumanie. Les deux mille lits dans les services de soins intensifs en Roumanie sont saturés. Le nombre de nouvelles infections dépasse 15 000 par jour et le pays enregistre l’un des taux de mortalité le plus élevé au monde. Alors qu’il n’y a plus de lits de soins intensifs disponibles, le gouvernement envoient des patients à l’étranger, surtout en Hongrie et en Pologne.
Malgré la disponibilité des doses, seulement 29 % de la population adulte a reçu toutes les doses prescrites par le protocole de vaccination, un taux très faible dû notamment à la méfiance envers les institutions publiques et à des campagnes de désinformation.
Cette nouvelle vague contribue à la défaillance du système de santé. Le 1er octobre, un incendie dans une unité de soins intensifs de Constanța a fait sept morts. Ils s’ajoutent aux vingt patients morts cette année dans des incendies similaires à Bucarest et Piatra Neamț. La Roumanie a les dépenses de santé les plus faibles de l’Union, tant par habitant (1 029 euros, pour une moyenne européenne de 2 884 euros) qu’en proportion du PIB (5 %, pour une moyenne européenne de 9,8 %)
Des nouvelles restrictions sont désormais prévues.
Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé qu’à partir du lundi 25 octobre, les écoles seront fermées pendant au moins deux semaines, mais il n’est pas certain qu’elles rouvriront à la mi-novembre compte tenu de la situation actuelle.
Le port du masque est obligatoire dans les espaces publics tels que les marchés, les foires, les stations de transports en commun, les zones commerciales.
Dans les villes où le taux d’incidence dépassant les 6/1000, un couvre-feu est mis en place du vendredi soir au lundi matin, de 20h à 5h pour les personnes non vaccinées (le couvre-feu est étendu à tous les jours de la semaine dans les localités où le taux d’incidence dépasse 7,5/1000, comme Bucarest).
Un pass sanitaire est nécessaire pour se rendre au restaurant, concerts et évènements sportifs.