• Selon la plupart des projections, le centre-gauche est susceptible de l’emporter dans au moins trois grandes villes au premier tour : Bologne (avec le candidat Matteo Lepore), Milan (avec le maire sortant Beppe Sala) et Naples (avec le candidat Gaetano Manfredi).
  • À Rome et à Turin l’alliance avec le Mouvement 5 étoiles (M5S) sera nécessaire pour permettre au Parti Démocrate de gagner. L’alliance entre les deux partis est l’un des axes stratégiques mis en avant par Enrico Letta. Le secrétaire du Parti démocrate, candidat de centre-gauche à l’élection partielle de la circonscription de Siena-Arezzo devance le candidat de droite Tommaso Marrocchesi Marzi.
  • À noter, la chute de la participation aux élections par rapport à 2011 et 2016 :
  • Ce résultat paraît en contre-tendance avec la force électorale de la droite et de l’extrême droite à l’échelle nationale. Selon les derniers sondages, Fratelli d’Italia remporterait 21,2 % des voix et la Ligue de Matteo Salvini glisserait à la deuxième place avec 20,6 %. Le Parti démocrate est le troisième parti du pays avec 19,5 % des intentions de vote.
  • La défaite de la droite, structurellement plus faible dans les grandes villes, est également causée par l’absence de leadership clair (Matteo Salvini et Giorgia Meloni réclament chacun l’hégémonie sur leur camp et n’ont pas pu s’accorder sur des candidats forts dans les grandes villes), ainsi que par la déstabilisation apportée par la recomposition politique du gouvernement Draghi.