• Lors du Sommet sur le climat, jeudi 22 avril, Joe Biden a annoncé que les États-Unis allaient doubler d’ici 2024 (par rapport au niveau moyen de la seconde moitié de l’administration Obama-Biden, 2013-2016) leur aide aux pays en développement, pour les soutenir dans la lutte contre le réchauffement climatique.
  • Lors de la COP16 de 2010, les parties s’étaient engagées à créer un fonds mondial pour le climat, qui devait être abondé à au moins 100 milliards d’euros jusqu’en 2020 pour aider les pays en développement dans leur transition écologique.
  • Selon les données OCDE, sur la période 2013-2017, les apports de financements climatiques publics aux pays en développement ont connu une hausse de 44 %, totalisant 78,9 milliards d’euros en 2018. 
  • L’annonce de Biden s’inscrit dans la stratégie de la nouvelle administration de rétablir le leadership des États-Unis dans la diplomatie climatique. Il doit être mis en perspective avec le rapport du FMI, publié mi-avril qui met en garde contre une reprise très inégalitaire à travers le monde : si les économies avancées se remettent plus vite que prévu, les pays émergents et en développement, qui abritent deux tiers de l’humanité, subiront un choc important et durable. La Banque mondiale indiquait au mois de janvier que le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a augmenté en 2020 pour la première fois depuis plus de 20 ans, et s’élevait désormais à 124 millions.