Aujourd’hui, c’est le 13e anniversaire de la déclaration d’indépendance du Kosovo de la Serbie. L’occasion de se pencher sur sa politique étrangère, alors que la reconnaissance de son indépendance divise encore les États et n’est pas officiellement actée par les Nations unies.

  • Élections et crise sanitaire  : dimanche, des élections législatives se sont tenues au Kosovo.  Le parti de gauche Vetevendosje (« Autodétermination »), mené par le jeune Albin Kurti (45 ans) a remporté les élections sur un programme anti-corruption. Le parti revendique une position ouverte à un référendum d’unification avec l’Albanie et s’oppose au dialogue sans conditions avec la Serbie – qui refuse toujours de reconnaître le Kosovo.
  • Pour construire la stabilité, le Kosovo compte sur l’Union  : « Aujourd’hui, le peuple kosovar est le peuple le plus pro-européen dans les Balkans. […] Nous sommes désireux d’établir des relations de bon voisinage avec la Serbie. Pour cela, il nous faudra bien fermer les chapitres du passé, ce qui ne peut se réaliser en étant seul. Aussi avons-nous besoin du soutien de nos amis européens », déclarait l’ambassadeur du Kosovo en France.1
  • Chypre, l’Espagne, la Grèce, la Roumanie, la Slovaquie sont les cinq États membres qui ne reconnaissent pas l’indépendance du Kosovo – en bref, les pays confrontés à des problèmes séparatistes. 
  • L’Union elle-même ne reconnaît pas officiellement l’indépendance, suivant la position de l’ONU. 

Nota bene  : La Serbie se place en deuxième position des taux de vaccination (10,6 %) les plus élevés en Europe, juste derrière le Royaume-Uni, utilisant les vaccins Pfizer, Spoutnik V et notamment le vaccin chinois Sinopharm.