Aujourd’hui, jeudi 10 septembre, c’est la Sainte-Inès. Or « À la sainte Inès, travaille sans cesse », dit le dicton.

  • Or le temps de travail est l’objet d’une lutte syndicale séculaire… dont les travailleurs des plateformes sont généralement exclus. 
  • Aux frontières du salariat. La qualification juridique des travailleurs des plateformes numériques a ravivé les débats relatifs aux périmètres du salariat partout où cette forme de mise au travail s’est développée.1
  • Le Grand Continent suit particulièrement ces évolutions : ici l’actualité en Italie, en Uruguay, au Canada, au Brésil, en France.
  • Une querelle juridique avant tout. Les actions en justice intentées par des travailleurs de plateformes, des organisations syndicales ou des autorités publiques en vue d’obtenir la requalification de leurs relations contractuelles se multiplient.2
  • Ce débat pose plus largement la question des droits de l’homme dans l’entreprise. Les questions portent notamment sur le devoir de vigilance, c’est-à-dire une obligation légale de vigilance des entreprises multinationales vis-à-vis de leurs filiales et sous-traitants en matière de droits de l’homme.3
  • L’une des conséquences du confinement sera peut-être, à travers la création de nouvelles habitudes et non pas une révolution technologique, la généralisation du télétravail.4

Sources
  1. VICENTE Matthieu, La qualification des travailleurs de plateformes en France, Le Grand Continent, 30 août 2020.
  2. LOJKINE Ulysse, Cartographier la géopolitique des plateformes, Le Grand Continent, 19 février 2020.
  3. RUGGIE John, Entreprises et droits de l’homme  : vers un programme européen d’action commun, Le Grand Continent, 1er septembre 2020.
  4. BATUT Cyprien, L’impact du Covid-19 sur le monde du travail : télémigration, rélocalisation, environnement, Groupe d’études géopolitiques – Économie, 3 mai 2020.