Cette semaine marque un tournant dans la gestion de la crise. De nombreux États, en particulier en Europe, amorcent la deuxième phase de leur plan de déconfinement.
- Les chiffres. Jusqu’à aujourd’hui, le monde compte plus de 6,170,500 cas de COVID-19 et celui-ci a entraîné la mort de 371,900 personnes. L’Amérique latine est devenue le nouvel épicentre de la pandémie : hier, 16,409 nouveaux cas ont été recensés au Brésil.
- Un nouveau cap. Qu’il s’agisse de l’excès de mortalité dû au coronavirus, de l’incidence de la pandémie (le rapport entre le nombre de cas positifs et le nombre de personnes testées), des mobilités ou des restrictions, cette semaine marque un tournant dans la crise.
- Le cas suédois. Alors que la plupart des gouvernements européens imposaient des restrictions strictes à leurs populations pour enrayer l’épidémie, la Suède a choisi d’en appeler à la responsabilité individuelle.
- Cette stratégie de contrôle — tel un feu de forêt qui brûlerait lentement, comme l’a expliqué l’épidémiologiste en chef du pays Anders Tegnell — s’est traduite par un niveau constant de nouveaux cas journaliers depuis plus de deux mois tandis que ses voisins finlandais et norvégiens aplatissaient leur courbe sous l’effet de mesures nettement plus contraignantes.
- Aujourd’hui la Norvège et la Finlande, qui testent leur population dans des proportions similaires à la Suède, n’enregistrent plus respectivement que 3 et 6 nouveaux cas positifs par jour et par million d’habitants quand la Suède en compte encore presque 20 fois plus que son voisin occidental. La Suède arrive d’ailleurs en sixième position des pays européens comptant le plus de morts par habitants.1
Nota bene Alors que les footballeurs allemands rejouent depuis le mois dernier, le championnat de football portugais (Liga NOS) reprend ce mercredi ; il faudra attendre le 11 juin pour l’Espagne et le 20 juin pour l’Italie. En France, aucun match ne semble envisagé cet été pour l’instant.
