Aujourd’hui, les 194 délégations membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se réunissent en Assemblée mondiale de la santé pendant deux jours.

  • Une Assemblée singulière : la plupart des grandes décisions sur le futur de l’OMS sont reportées. L’attention principale portera sur la coordination des réponses nationales à la pandémie de COVID-19, même si de nombreux autres thèmes seront abordés (tuberculose, épilepsie, protection maladie, etc.)
  • En pleine crise du multilatéralisme : alors que le Covid-19 touche la terre entière, le multilatéralisme est en berne. Les accusations contre l’OMS de la part de Trump et le retrait des financements américains en particulier avaient soulevé de fortes inquiétudes le mois dernier. Ce sera le moment d’y voir plus clair.
  • La Chine et les organisations internationales : la Chine est en position de force pour imposer ses vues au sein des organisations internationales.1
  • L’occasion de rappeler que la pandémie est mondiale : les 194 représentants des États montreront qu’au-delà des cas très médiatisés de pays affectés par le coronavirus, de nombreux autres ont suivi des trajectoires spécifiques. Derniers en date dans Le Grand Continent : la Birmanie, l’Argentine, la Géorgie et les Outre-mer français.

Nota bene  : Du laboratoire national à une diffusion mondiale : les vaccins à l’échelle pertinente. La semaine dernière, 140 personnalités (Cyril Ramaphosa, Imran Khan, Bernard Kouchner, Joseph Stiglitz, etc.) ont signé un appel pour un vaccin gratuit et accessible à toutes les populations du globe2. Ce qui tranche avec la polémique Sanofi et le fait que la course au vaccin pourrait être une répétition de la course aux armements nucléaires, comme nous vous le disions déjà il y a deux semaines.