Stockholm. Le 19 mars 1950, le Prix Nobel Frédéric Joliot-Curie lançait l’appel qui devait recevoir un large soutien populaire (10 millions de signataires en France), exigeant « l’interdiction absolue de l’arme atomique ». L’occasion de faire un état des lieux du nucléaire civil comme militaire.

  • La dissuasion est toujours d’actualité et le nucléaire militaire reste une question stratégique de premier ordre. Si l’utilisation des armes nucléaires constitue une menace secondaire, la réglementation des armements (même conventionnelle) est peu respectée et le manque d’organisation en matière de recherche et de démantèlement ne favorisent pas un relâchement des tensions internationales.1
  • Le nucléaire civil fait débat. En France, la fermeture de la centrale de Fessenheim est un symbole. Les préoccupations environnementales et la recherche d’énergies bas carbone relancent le débat sur le nucléaire, qui pourrait (ou non) faire office d’énergie pilotable en complément des énergies renouvelables.2
Mix énergétique des pays membres de l'Union européenne et la part des énergie renouvelables
  • Vers un nucléaire européen ? À long terme se pose la question de l’organisation de la dissuasion en Europe notamment avec de l’idée d’un partage du parapluie nucléaire français3, soit en remplacement, soit en complément du parapluie nucléaire américain, au moment où l’Allemagne mène une politique de dénucléarisation.4
Les pays européens et le nucléaire

Nota bene : Aujourd’hui, le territoire autonome de Gibraltar organise un référendum sur la légalisation partielle de l’avortement.