Vienne. Cette semaine (5-6 mars) s’ouvre la réunion interministérielle de l’OPEP et de l’OPEP+ (dont la Russie). La géopolitique est revenue sur le devant de la scène énergétique mondiale, d’abord comme facteur d’incertitude.
- Coronavirus et hydrocarbures : l’épidémie de coronavirus entraîne une baisse de la demande de pétrole qui peut se révéler durable. Les décisions que prendra l’organisation pour faire face aux conséquences de l’épidémie sur les marchés pétroliers sont très attendues.
- Chocs récents et tensions géopolitiques : la mort du général Soleimani et la recrudescence des tensions entre l’Iran et les États-Unis ont fait grimper les cours pétroliers à court terme (+ 4 % en 24h). Les conséquences à long terme sur les marchés pétroliers sont plus incertaines, tout comme la situation iranienne. 1
- Sur la longue période, les puissances pétrolières du Golfe intensifient leurs efforts d’investissements et de diversification de l’économie, en prévision de l’après-pétrole. 2 L’introduction de Saudi Aramco en bourse s’inscrivait dans cette stratégie. 3
Sources
- PELEGRIN Clémence, L’impact incertain de l’assassinat du général Soleimani sur les marchés pétroliers, Le Grand Continent, 4 janvier 2020
- PELEGRIN Clémence, Oman prépare l’après-pétrole, Le Grand Continent, 23 septembre 2018
- PELEGRIN Clémence, MARET Théo, Analyse de l’introduction en bourse d’Aramco, Le Grand Continent, 17 novembre 2019