En novembre l’Union allait en Chine

De quoi 2019 a-t-il été le nom ? Cette semaine nous nous tournons avec une série d’analyse brèves vers l’année qui vient de s’achever, pour comprendre les signaux faibles qui l’ont caractérisé. La liste complète a été publiée dans la Lettre du Lundi du 23 septembre, à lire ici.

Pékin. Du 4 au 6 novembre, le président français a été accompagné en Chine par la ministre allemande de l’Éducation et de la Recherche (Karliczek), des industriels allemands et par le commissaire européen au commerce.¹

• L’esquisse d’un front européen uni s’inscrit dans un tournant de la stratégie européenne face à la Chine : en mars 2019 la Commission décrivait pour la première fois le pays comme un « concurrent économique » et un « rival systémique ». 
• La tournée européenne de Xi Jinping. Au même moment, le président chinois s’est rendu en Italie (signature du mémorandum pour la route de la soie)², à Monaco (développement du réseau 5G) et en France³ (signature de plusieurs milliards d’euros de contrats entre industriels français et chinois).⁴
• Les visites ont été suivies par le Sommet des 16+1 en Croatie au mois d’avril, qui a acté l’adhésion officielle de la Grèce.⁵

Nota bene  : Nous avions été les premiers à annoncer, grâce à une analyse des signaux faibles, l’intention italienne de faire partie des Routes de la soie.⁶