Tbilissi. L’Union investira 3,5 milliards d’euros pour la réalisation de 18 projets d’infrastructure en Géorgie qui devraient s’étaler sur une décennie, de 2020 à 2030. Ce financement est accordé dans le cadre de la politique de développement des relations économiques entre l’Union et les pays du Partenariat Oriental : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Moldavie et Ukraine. L’investissement total s’élève à 18 milliards d’euros et prévoit notamment l’aménagement de 4 800 kilomètres de routes et de voies ferrées, ainsi que de six ports et onze centres logistiques (2).

Le plan d’action en Géorgie a pour objectif la construction et la rénovation de routes et de lignes de chemin de fer à travers le pays, mais aussi la construction d’un port en eau profonde (Anaklia Deepwater Port), d’une aérogare de fret à Koutaïssi, de centres logistiques, de ponts et de points de contrôle frontaliers. Les investissements prioritaires comprennent à la fois des projets à court terme devant être achevés d’ici 2020 et des projets à long terme visant à améliorer les liaisons sur le Réseaux Transeuropéen de Transport d’ici 2030.

Johannes Hahn, commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage (PEV) (4), a déclaré que « […] le plan aidera les décideurs à hiérarchiser les investissements stratégiques dans les infrastructures de transport dans le but de compléter le réseau RTE-T, défini comme l’un des 20 résultats attendus pour 2020 dans la déclaration commune du dernier sommet du Partenariat Oriental à Bruxelles » (3).

Perspectives :

  • L’objectif du Partenariat Oriental défini en 2009 par la commission européenne est de conduire ces pays à aligner leurs standards sur ceux de l’Union , favorisant ainsi un rapprochement géopolitique.

Sources :

Rusudan Khotivari