Berne. Ignazio Cassis, chef du département des Affaires étrangères suisse depuis novembre 2017, s’est rendu en Chine le 3 avril pour son premier voyage officiel hors territoire européen. Il a rencontré son homologue, le Ministre Wang Li pour amorcer ce qui est le tout premier dialogue stratégique sino-suisse. Il a été convenu de poursuivre régulièrement ces échanges, en marge du Forum économique mondial de Davos, tous les deux ans. Mais au-delà de ce rapprochement, deux dossiers d’ampleur ont été abordés, qui soulignent l’importance de ce voyage pour la 8e économie d’Europe : l’accord de libre-échange entre les deux pays tout d’abord, signé en juillet 2013.
La Suisse a exprimé son souhait d’aller plus loin en prenant part au projet des routes de la soie chinoises, dans le but de dynamiser le commerce entre l’Asie et l’Europe. Cette perspective s’inscrit dans une véritable volonté suisse depuis une vingtaine d’années d’investir la région (elle est notamment membre de la BAII depuis 2016). Le second point de discussion était la Corée du Nord, dont les issues demeurent vagues. Selon Ignazio Cassis la Suisse pourrait, de par son expérience diplomatique, organiser une rencontre entre Kim Jong-un et des « partenaires importants au niveau international ». L’investissement suisse en Asie s’inscrit donc dans une perspective globale, proactive et de long terme. |
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Jessy Périé |
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que de se focaliser sur l’affaiblissement des États-nations. Il faut parler du