La guerre en Ukraine au jour le jour

Long format

Se mobiliser sans cesser de vivre  ; tenir sans passer par l’économie de guerre.

L’Ukraine a une stratégie pour articuler résistance et liberté. Mais face au manque d’hommes — et dans des expériences individuelles marquées par le choix d’accepter ou de refuser d’aller au front — la société se déchire à bas bruit.

Comment Anastasia, Oleksandr ou Ihor vivent-ils ces bouleversements  ?

Deuxième volet de l’enquête fleuve de Fabrice Deprez — à lire le jour de l’Indépendance.

Le réel est ce qui reste après les illusions du spectacle.

Cet été, Fabrice Deprez a parcouru l’Ukraine, au front et dans les campagnes à la rencontre d’Anastasia, Denys et Ihor…, découvrant un pays acculé comme jamais — mais qui tient sur une seule option  : résister.

Premier épisode de son enquête.

«  Nous apprécions la compréhension dont fait preuve l’administration Trump, à la différence des Européens.  »

Décapiter la souveraineté ukrainienne reste l’objectif stratégique du Kremlin.

Mais pour le comprendre, il faut sortir du spectacle trumpiste et lire les paroles de Lavrov, que nous traduisons et commentons ligne à ligne.

Le sommet Trump-Poutine marque-t-il le retour, dans l’histoire contemporaine, de la diplomatie secrète  ?

Lors d’une conférence de presse écourtée, Vladimir Poutine a livré un discours de manipulation  : en réitérant subtilement sa volonté de poursuivre la guerre jusqu’à la vassalisation totale de l’Ukraine, il n’a obtenu de Donald Trump qu’accolades et compliments  : «  Notre relation est fantastique.  »

Nous publions la première traduction commentée ligne à ligne du discours de Vladimir Poutine pendant la conférence de presse d’hier soir tenue à Anchorage, en Alaska.

Pour la blogosphère russe pro-guerre, le fragile début de négociations entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul est un début de capitulation.

Dans un renversement inédit depuis le début de la guerre, les propagandistes radicaux de Poutine commencent à douter du chef.

Guillaume Lancereau a épluché des centaines de posts Telegram — il analyse une tendance à surveiller de près.

À Moscou, Poutine et l’envoyé spécial de Trump Steve Witkoff discutent d’une possible fin des combats en Ukraine.

À Bruxelles, les Ukrainiens défendent un objectif  : adhérer à l’Union rapidement — comme le souhaitent d’ailleurs plus de la moitié des Européens (56  %) selon notre sondage Eurobazooka.

Dans ce moment charnière, nous rencontrons le chef du gouvernement ukrainien, Denys Chmyhal.

En Arabie saoudite, l’Ukraine et les États-Unis sont parvenus à un accord pour soumettre à la Russie une proposition de cessez-le-feu de 30 jours. Washington a également annoncé reprendre le partage de renseignement et l’aide à la défense de l’Ukraine. La balle est désormais dans le camp du Kremlin.

Nous traduisons et commentons le communiqué de Djeddah.

Le tournant Trump a déjà un effet mesurable sur la société en Ukraine.

Alors que les pourparlers se poursuivent en Arabie saoudite, les régions et les oppositions ukrainiennes font bloc derrière Zelensky, qui continue à jouir d’une popularité élevée.

En Russie, le nouvel alignement marqué par Trump avec le Kremlin ne semble pas susciter d’engouement.

Une plongée dans les opinions en guerre en 10 points et 10 graphiques clefs.

En Ukraine, un objet est en train de transformer la nature de la guerre.

Depuis 2014, le combat des drones contre les hommes est une nouvelle réalité dont on peine encore à saisir la portée et l’échelle.

Au cœur de l’effort militaire ukrainien, Taras Chmut pilote l’une des fondations clefs pour la fourniture de ces nouvelles armes. Il retrace l’histoire d’une révolution opérationnelle et tactique — mais aussi d’un succès industriel qui devrait nous inspirer à l’heure où l’Europe se réarme.