Guerre

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Selon l’ancien commandant suprême de l’OTAN, les vingt-quatre heures qui ont suivi l’explosion d’un missile sur le territoire polonais sont un modèle de désescalade  : d’un côté les alliés ont gardé leur sang-froid, de l’autre les Russes ont très rapidement voulu tout faire pour ne laisser planer aucun doute sur leur implication. Tant que Poutine continuera ses offensives à l’ouest de l’Ukraine toutefois, le risque que ce type d’événements se multiplie reste très élevé.

La menace nucléaire est une arme psychologique dont la Russie abuse. Cependant, selon la doctrine russe, le recours à l’arme nucléaire est envisageable seulement en réponse à une menace portant sur l’existence même de l’État. Dans cette nouvelle mise à jour, l’historien militaire Michel Goya fait le point sur la situation des forces en Ukraine au lundi 7 novembre.

Après bientôt huit mois de conflit, la guerre conduite par la Russie contre l’Ukraine nous permet de tirer plusieurs enseignements sur la guerre moderne qui se poursuit sur le sol européen. Dans cette nouvelle mise à jour, l’historien militaire Michel Goya fait le point sur la situation des forces en Ukraine au mercredi 19 octobre.

Contre le négationnisme, la banalisation, l’indifférence ou le silence, et contre l’impunité de ceux qui, en exécutant le mot d’ordre «  Assad ou on brûle le pays  », ont mis la Syrie à feu et à sang, il faut faire entendre une multitude de voix. Dans une interview fleuve, les spécialistes qui ont coordonné l’ambitieux ouvrage collectif Syrie, le pays brûlé. Le livre noir des Assad (1970-2021) reviennent sur certains témoignages importants de ce livre et sur la méthodologie qui a guidé leur démarche.

En lançant une guerre massive contre l’Ukraine, la Russie a fait tomber un tabou qui avait permis de contenir certaines tensions héritées de l’effondrement de l’Union soviétique  : la violence armée interétatique utilisée au service d’objectifs politiques. Dans cette étude, Marie Dumoulin montre comment les conflits entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan d’une part et entre le Tadjikistan et le Kirghizstan d’autre part sont les signes d’un changement de profond — tant par leur nature que par leur intensité.

La doctrine russe le prévoit  : en cas d’attaque conventionnelle qui menacerait l’existence de la Russie, le recours à l’arme nucléaire est envisageable — tout est donc dans la définition de cette notion de «  menace existentielle  ».

Vladimir Poutine vient-il de briser un tabou  ? Jusqu’où peut-il aller  ? Dans cette étude, Bruno Tertrais fait le point sur une question complexe.