
Les coups d’État contre les gouvernements populistes, au-delà des déficits démocratiques de ces derniers, tendent à aggraver l’effet de polarisation et n’en peineront pas moins à construire de meilleures démocraties. À moins d’une semaine des élections en Bolivie, les convulsions latino-américaines montrent les limites de la capacité des institutions démocratiques à canaliser le conflit politique et le risque de la tentation militaire.