Résultat pour : trump


On connaîtra mardi le nom du successeur de Theresa May à la tête du Parti conservateur et donc à la tête du gouvernement. Ce sont les 160 000 membres du parti qui feront le choix entre le Brexiteer dur et ancien chef de la diplomatie Boris Johnson, et son successeur au Foreign Office Jeremy Hunt. Boris Johnson est le favori des sondages. Il l’est aussi de Donald Trump, le président américain, qui lui a apporté un soutien très appuyé. Préludant peut-être à la relance de la special relationship, sous l’angle inédit d’un populisme transatlantique.

L’attaque de Tajoura par les forces aériennes de Khalifa Haftar, qui a causé la mort d’au moins 44 migrants logés dans le centre de détention, a ouvert un nouveau front diplomatique inattendu. Cela représente une véritable «  ligne rouge  » pour les diplomaties internationales et les autres acteurs actifs sur le terrain. Parmi ceux-ci, on trouve l’axe États-Unis-Émirats arabes unis, défini par une forte coopération en matière de défense qui pourrait s’envoler étant donné l’ambiguïté d’Abou Dhabi sur le scénario libyen. L’incapacité de Washington à maintenir l’équilibre en Libye apparaît de plus en plus évidente.

La nomination de Josep Borrell, ministre espagnol des Affaires étrangères, comme Haut représentant de l’Union pour la politique étrangère, pourrait avoir des conséquences à long terme non seulement pour la diplomatie Espagnole, mais aussi pour l’Union. Le premier défi pour le nouveau chef de la diplomatie européenne sera comment concrétiser une aspiration à une «  autonomie stratégique  ».

Lors de l’ouverture de la neuvième législature du Parlement européen, les députés du Brexit Party ont tourné le dos à l’hémicycle pendant qu’y retentissait l’hymne européen. Ainsi, Farage et ses homologues portent à l’échelle internationale une stratégie développée comme moyens de contestation à l’échelle infranationale, tout en se basant sur une hypothèse contestable  : celle de l’Union comme un «  super-État  ».