On connaîtra mardi le nom du successeur de Theresa May à la tête du Parti conservateur et donc à la tête du gouvernement. Ce sont les 160 000 membres du parti qui feront le choix entre le Brexiteer dur et ancien chef de la diplomatie Boris Johnson, et son successeur au Foreign Office Jeremy Hunt. Boris Johnson est le favori des sondages. Il l’est aussi de Donald Trump, le président américain, qui lui a apporté un soutien très appuyé. Préludant peut-être à la relance de la special relationship, sous l’angle inédit d’un populisme transatlantique.
Lors de sa campagne pour convaincre les eurodéputés, la future présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait évoqué à maintes reprises l’idée d’une politique climatique aux ambitions renouvelées. Une promesse vouée à l’échec ?
L’enquête sur les liens de la Lega avec la Russie interroge sur l’ingérence russe dans la politique européenne
MéditerranéeL’enquête du parquet de Milan sur les présumés financements russes reçus par la Lega continue après les révélations du site américain Buzzfeed. S’il est possible que seul un accord partiel ait été conclu, la seule promesse de financements constituerait déjà un délit.
Le régulateur américain impose une amende record à Facebook suite au scandale de Cambridge Analytica
Amériques NordiquesLa Federal Trade Commission américaine a imposé à Facebook une amende de 5 milliards de dollars suite au scandale de Cambridge Analytica. A quelques jours de la nomination d’un nouveau Premier ministre et alors que le Brexit semble loin d’être résolu, retour sur les responsabilités de cette entreprise durant la campagne.
L’Iran est en passe de ne plus respecter ses engagements au titre du JCPOA, ayant annoncé le 1er juillet qu’il avait dépassé la limite de 300 kg de stock d’uranium faiblement enrichi autorisé par l’accord signé en 2015. Tour de table des réactions et des mesures possibles par les autres signataires de l’accord.
La sécurisation du transport de pétrole dans le golfe d’Oman : un enjeu pour l’Union européenne
Énergie et environnementPlusieurs semaines après les attaques de pétroliers dans le golfe d’Oman, et après les menaces de représailles mutuelles, l’escalade des tensions entre l’Iran et les Etats-Unis semble figée.
Tajoura : la « ligne rouge » entre les ambiguïtés libyennes de Washington et d’Abou Dhabi
MéditerranéeL’attaque de Tajoura par les forces aériennes de Khalifa Haftar, qui a causé la mort d’au moins 44 migrants logés dans le centre de détention, a ouvert un nouveau front diplomatique inattendu. Cela représente une véritable « ligne rouge » pour les diplomaties internationales et les autres acteurs actifs sur le terrain. Parmi ceux-ci, on trouve l’axe États-Unis-Émirats arabes unis, défini par une forte coopération en matière de défense qui pourrait s’envoler étant donné l’ambiguïté d’Abou Dhabi sur le scénario libyen. L’incapacité de Washington à maintenir l’équilibre en Libye apparaît de plus en plus évidente.
La doctrine Borrell : un nouveau départ pour la diplomatie européenne (et espagnole)
Bulles MéditerranéeLa nomination de Josep Borrell, ministre espagnol des Affaires étrangères, comme Haut représentant de l’Union pour la politique étrangère, pourrait avoir des conséquences à long terme non seulement pour la diplomatie Espagnole, mais aussi pour l’Union. Le premier défi pour le nouveau chef de la diplomatie européenne sera comment concrétiser une aspiration à une « autonomie stratégique ».
Lors de l’ouverture de la neuvième législature du Parlement européen, les députés du Brexit Party ont tourné le dos à l’hémicycle pendant qu’y retentissait l’hymne européen. Ainsi, Farage et ses homologues portent à l’échelle internationale une stratégie développée comme moyens de contestation à l’échelle infranationale, tout en se basant sur une hypothèse contestable : celle de l’Union comme un « super-État ».
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Le cas Assange invite à une lecture particulièrement riche de l’évolution géopolitique des rapports entre les nations sud-américaines, les États-Unis et les pays européens. Selon Guillaume Long, ancien ministre du gouvernement Correa, le virage à droite du sous-continent redessine considérablement l’équilibre géopolitique continental.