Alors qu’Emmanuel Macron entame aujourd’hui une visite d’État aux Pays-Bas, l’ancien ministre Tom de Bruijn, connaisseur des arcanes de la politique de l’Union aussi bien que de la politique interne des Pays-Bas, revient sur soixante-dix ans d’histoire entre La Haye et Bruxelles.
Tom de Bruijn
Ancien ministre néerlandais
Tom de Bruijn est un diplomate et homme politique néerlandais. Membre du parti Démocrates 66 (D66), il est ministre du Commerce extérieur et de la Coopération pour le développement du 10 août 2021 au 10 janvier 2022 dans le troisième cabinet de Mark Rutte.
Après ses études, il rejoint la section des organisations internationales du ministère des Affaires étrangères, avant de prendre la tête du bureau des affaires générales de l'intégration européenne trois ans plus tard. Nommé premier secrétaire de la représentation permanente néerlandaise aux Nations unies à Genève en 1988, il revient au siège du ministère en 1992 pour devenir directeur de l'intégration européenne en 1994, puis directeur général de la coopération européenne en 1998. En 2003, il prend ses fonctions en tant que représentant permanent des Pays-Bas auprès de l'Union européenne à Bruxelles, où il succède à Ben Bot, nommé ministre des Affaires étrangères. Il quitte ses fonctions en 2011, lorsqu'il devient conseiller d'État.
Lors de sa carrière au ministère des Affaires étrangères, il participe notamment aux travaux sur la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (1982), le traité de Maastricht (1992), le traité d'Amsterdam (1997), le traité établissant une constitution pour l'Europe (2004), rejeté par référendum, ainsi que le traité de Lisbonne (2007). En 2012, il est nommé conseiller spécial de la Commission européenne pour les réformes d'État en Grèce du fait de la crise de la dette publique grecque, où il se concentre sur l'éradication de la corruption.
Lors de sa carrière au ministère des Affaires étrangères, il participe notamment aux travaux sur la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (1982), le traité de Maastricht (1992), le traité d'Amsterdam (1997), le traité établissant une constitution pour l'Europe (2004), rejeté par référendum, ainsi que le traité de Lisbonne (2007). En 2012, il est nommé conseiller spécial de la Commission européenne pour les réformes d'État en Grèce du fait de la crise de la dette publique grecque, où il se concentre sur l'éradication de la corruption.