Rose Gottemoeller

Secrétaire générale adjointe de l'OTAN (2016-2019)

Rose Gottemoeller est chargée de cours William J. Perry à l'Institut Freeman Spogli d'études internationales de l'université Stanford et chercheuse à l'Institut Hoover.

NATO Deputy Secretary General Rose Gottemoeller

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Elle a été secrétaire générale adjointe de l'OTAN de 2016 à 2019, où elle a contribué à faire avancer l'adaptation de l'Alliance aux nouveaux défis sécuritaires en Europe et à la lutte contre le terrorisme. Avant l'OTAN, elle a occupé pendant près de cinq ans le poste de sous-secrétaire à la maîtrise des armements et à la sécurité internationale au département d'État des États-Unis, où elle conseillait le secrétaire d'État sur la maîtrise des armements, la non-prolifération et les affaires politico-militaires. En 2009 et 2010, alors qu'elle était secrétaire d'État adjointe à la maîtrise des armements, à la vérification et au respect des règles, elle a été la principale négociatrice américaine du nouveau traité de réduction des armements stratégiques (New START) avec la Fédération de Russie.

Avant d'entrer au gouvernement, elle était associée principale à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, où elle a été nommée conjointement aux programmes sur la non-prolifération et sur la Russie. Elle a été directrice du centre Carnegie de Moscou de 2006 à 2008 et est actuellement membre non résident du programme de politique nucléaire de Carnegie.

Rose Gottemoeller enseigne et encadre des étudiants à Stanford dans le cadre du programme Ford Dorsey Master's in International Policy et du CISAC Honors program ; elle contribue à la recherche sur les politiques et aux activités de sensibilisation ; elle organise des ateliers, des séminaires et d'autres événements liés à ses domaines d'expertise, notamment la sécurité nucléaire, les relations avec la Russie, l'alliance de l'OTAN, la coopération avec l'Union européenne et la non-prolifération.
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Avant de s’asseoir à la table de négociation, il faut comprendre précisément ce que cherchent et ce que pourraient accepter les cinq parties directement impliquées — l’Ukraine, la Russie, les États-Unis, l’OTAN et l’Union.

Du megadeal de Trump au bluff poutinien, Rose Gottemoeller, ancienne secrétaire générale adjointe de l’OTAN, passe en revue les positions et esquisse un plan qui permettrait à chacun d’éviter une défaite cuisante.