Le Premier ministre de Tunisie parle de « grand remplacement ». Dans les rues, des chasses à l’homme se multiplient. La violence s’installe — dans une économie fracturée et un paysage politique chaotique.
Le scénario le plus probable désormais est celui d’un défaut souverain d’ici à 2024 : il réduirait encore les marges de manœuvres budgétaires et accentuerait l’appauvrissement tendanciel du pays, qui se tournera vers des alliés régionaux toujours moins nombreux et aux motivations troubles.