Pasquale Annicchino

Professeur de droit, Chercheur

Pasquale Annicchino est professeur de droit à l’Università de Foggia en Italie et auparavant dans des universités en Autriche, en Belgique, au Brésil, et aux États-Unis. Il est également chercheur au European University Institute, à la University of Cambridge et à la Universität Innsbruck. 

Pasquale Annicchino est professeur de droit et chercheur. Il enseigne à l’Università de Foggia en Italie et a enseigné à la Central European University en Autriche, au FGV-Direito Rio au Brésil, à l’Université Catholique de Louvain en Belgique et aux États-Unis à la Brigham Young University et à la St. John’s University.

Annicchino est également chercheur au Centre Robert Schuman du European University Institute, au Centre d’Études Religieuses et Internationales de la University of Cambridge et dans deux groupes de recherche de la Universität Innsbruck. Il travaille aussi au sein des revues Religion & Human Rights et Quaderni di Diritto e Politica Ecclesiastica.

Ses travaux de recherche se concentrent notamment sur les liens existant entre la religion et le droit ou la politique, la théorie juridique, le droit de la sécurité nationale et le droit constitutionnel comparé.

Le Ministre de l’Intérieur italien a nommé Annicchino membre du Conseil italien pour les relations avec les communautés musulmanes.

Il est auteur du livre Law and International Religious Freedom. The Rise and Decline of the American Model paru en 2017 chez Routledge Taylor & Francis Group.
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«  Si l’Église cherchait un bouclier face à Trump, celui offert aujourd’hui par un pape américain est une aubaine.  »

Pour l’instant, personne n’en parle. Mais l’explication du choix du nom du premier pape originaire des États-Unis pourrait se trouver dans une lettre apostolique, Testem Benevolentiae, rédigée par Léon XIII en 1899 pour dénoncer un danger menaçant l’Église à la fin du XIXe siècle  : «  l’américanisme  ».

Selon Pasquale Annicchino, face à l’option carolingienne portée par Donald Trump et J. D. Vance, le nouveau pontife pourrait avoir fait référence à ce contexte en choisissant le nom de Léon XIV — de manière discrète mais programmatique.

Pour Pasquale Annicchino, l’Italie de Meloni est «  un navire à la dérive dans la mer post-chrétienne qu’est devenue la société occidentale  ». Au milieu de cet océan houleux remué de guerres culturelles importées, elle maintient, en équilibriste et avec une marge de manœuvre étroite, un cap fragile — jusqu’à quand pourra-t-il tenir  ?