Sous l’impulsion du président Rajoelina et d’une partie de son gouvernement, Madagascar a fourni une réponse asymétrique à la pandémie de Covid-19. D’une part, l’action présidentielle offre une voie nationale et « organique » de traitement sanitaire à la maladie, et de l’autre, le cataclysme économique et social qu’elle produit ne semble recevoir qu’un traitement « traditionnel » des Institutions de Brettons Wood et du système financier international. Approfondissement sur la gestion d’une crise complexe dans le pays insulaire.
Juvence Ramasy
Maitre de Conférence, Université de Toamasina, Madagascar