Juan Gabriel Vásquez

Romancier

Juan Gabriel Vásquez est un écrivain et journaliste colombien.
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Élevé dans une famille d’avocats anglophiles, il quitte sa Colombie natale avec son diplôme de droit de l’université du Rosaire de Bogota en poche. De 1996 à 1999, il s’installe à Paris, où il fait des études de lettres à l’université de Paris III jusqu’à l’obtention d’un doctorat en littérature sud-américaine.

Après avoir séjourné en Belgique dans une petite ville des Ardennes, il s’installe à Barcelone et collabore à des suppléments littéraires jusqu’en 2012. Il rentre ensuite en Colombie.

Son premier roman, « Les Dénonciateurs » (« Los informantes », 2004), lui a valu une reconnaissance internationale immédiate.

« Histoire secrète du Costaguana » (« Historia secreta de Costaguana », 2007) a obtenu le prix Qwerty du meilleur roman en langue espagnole et le prix Fundaciôn Libros y Letras de la meilleure œuvre de fiction. Le livre le met parmi les écrivains colombiens les plus importants de ces dernières années.

Il a également traduit en espagnol des œuvres de E. M. Forster, ou de Victor Hugo.

Il écrit régulièrement dans les colonnes du journal colombien El Espectador et son essai « El arte de la distorsión », a remporté le prix du journalisme “Simon Bolívar”.

Il publie en 2011 « Le bruit des choses qui tombent » (« El ruido de las cosas al caer ») qui obtient le Prix Roger-Caillois – auteur latino-américain 2012 et le Prix International Dublin Literary.

« Les Réputations » (« Las reputaciones », 2013) obtient le Prix Carbet des lycéens 2016. En 2015, il publie un long roman « Le Corps des ruines » (« La forma de las ruinas »), suivi de « Une rétrospective » (« Volver la vista atrás ») en 2021, lauréat du Prix du Meilleur Livre étranger 2022.


Dans son dernier livre, le grand écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez se met dans la peau de la sculptrice Feliza Bursztyn — son fantôme.

À Paris, chez lui et à deux pas de l’atelier de l’artiste qui continue à le hanter, nous l’avons rencontré pour chercher à comprendre comment il avait voulu «  utiliser la littérature comme un lieu de mémoire  » et accéder à la connaissance des être au-delà des sens — un chemin que seul permet le langage de la fiction.

«  C’est dans la solitude que l’héritage de Vargas Llosa prend toute son importance  : dans la solitude du bureau, cet endroit où nous, les romanciers, sommes les esclaves les plus libres du monde et où toute la vie se joue dans les hasards d’un métier incertain.  »

Alors que le Prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa vient de s’éteindre, nous publions l’hommage touchant de l’écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez.