Né des profondeurs d’algorithmes lointains, un nouveau régime structure l’espace public. Des messages différents, des moments différents, des cibles différentes : à l’ère d’Internet et des réseaux, le règne des plateformes crée les conditions d’une polarisation politique et d’une ascension aux extrêmes. Comment retrouver une unité pour le débat, pour la délibération en démocratie ? Une perspective signée Jean-Louis Missika et Henri Verdier.
Henri Verdier
Ambassadeur pour le Numérique
Depuis octobre 2018, Henri Verdier occupe le poste d'ambassadeur pour le numérique. En 2014, il a été nommé administrateur général des Données (AGD), puis en 2015 directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Il a été responsable de la mise en place de l’incubateur de services numériques de l’Etat (Beta.gouv.fr) et du dispositif France Connect. Son dernier ouvrage, co-écrit avec Jean-Louis Missika, s'intitule Le Business de la haine : Internet, la démocratie et les réseaux sociaux (Calmann-Lévy, Paris, 2022).
Henri Verdier est né le 24 novembre 1968 à Toulouse.
Normalien (promotion S1988), il est titulaire d'une licence en philosophie, d'un magistère en biologie et d'un diplôme d'études approfondies en sociologie.
Il co-fonde et dirige en 1995 la société Cred-M, devenue Odile Jacob Multimédia. En 2007, il rejoint Lagardère Active comme directeur chargé de l’innovation, puis en 2009, l’Institut Télécom comme directeur de la prospective. En 2010, il co-fonde la société MFG-Labs, qu’il quitte en 2012. Membre fondateur du pôle de compétitivité Cap Digital, il en exerce la présidence de 2008 à janvier 2013. De janvier 2013 à septembre 2015, il dirige Etalab, le service du Premier ministre chargé de l’ouverture des données publiques.
Il a également écrit avec Pierre Pezziardi, Des Startup d’État à l’État plateforme(Fondation pour l’innovation politique, Paris, 2017), avec Nicolas Colin, L’Âge de la multitude : entreprendre et gouverner après la révolution numérique(Armand Colin, Paris, 2012, réédité 2015).
Normalien (promotion S1988), il est titulaire d'une licence en philosophie, d'un magistère en biologie et d'un diplôme d'études approfondies en sociologie.
Il co-fonde et dirige en 1995 la société Cred-M, devenue Odile Jacob Multimédia. En 2007, il rejoint Lagardère Active comme directeur chargé de l’innovation, puis en 2009, l’Institut Télécom comme directeur de la prospective. En 2010, il co-fonde la société MFG-Labs, qu’il quitte en 2012. Membre fondateur du pôle de compétitivité Cap Digital, il en exerce la présidence de 2008 à janvier 2013. De janvier 2013 à septembre 2015, il dirige Etalab, le service du Premier ministre chargé de l’ouverture des données publiques.
Il a également écrit avec Pierre Pezziardi, Des Startup d’État à l’État plateforme(Fondation pour l’innovation politique, Paris, 2017), avec Nicolas Colin, L’Âge de la multitude : entreprendre et gouverner après la révolution numérique(Armand Colin, Paris, 2012, réédité 2015).