Hanna Corsini-Murat

Docteur de l'université de Cambridge

Hanna Corsini-Murat étudie les lien entre le populisme et la politique mondiale, en faisant dialoguer les relations internationales et la politique comparée. Elle est experte en politique européenne et a un intérêt prononcée pour la politique italienne et autrichienne.

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Hanna Corsini-Murat a étudié la politique économique internationale à Sciences Po Paris, et terminé une thèse à l'Université de Cambridge. Parmi ses activités professionnelles, elle est enseignante à Sciences Po Paris et Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
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Effet domino  ? Pour la première fois depuis le Seconde Guerre mondiale, l’Autriche pourrait avoir un chancelier d’extrême droite alors que le président van der Bellen a demandé ce matin au leader du FPÖ de former un gouvernement.

Peu connu en Europe, longtemps spin doctor du parti de Haider et Strache, Herbert Kickl s’est fait connaître depuis la pandémie grâce à des prises de parole extrêmement clivantes sur les vaccins, l’islam ou le passé nazi de l’Autriche.

Nous sélectionnons 10 phrases que nous contextualisons et commentons.

Héritier du nazisme, tiraillé à ses débuts entre fidélité au nationalisme allemand et libéralisme conservateur, le parti aujourd’hui dirigé par Herbert Kickl a connu de multiples évolutions et fini par métamorphoser son discours.

L’histoire particulière de cette formation d’extrême droite en fait un cas unique en Europe  : non seulement par son importance dans le paysage politique autrichien d’après-guerre mais aussi par sa stratégie.

La neutralité fait partie intégrante de l’identité autrichienne depuis 1955. Mais alors que, face à l’invasion russe de l’Ukraine, la Finlande et la Suède ont demandé d’adhérer à l’OTAN, l’Autriche reste fidèle à cette politique. Dans cette étude, Hanna Corsini revient sur les fondements historiques de cette ligne, ses soubassements identitaires et les potentiels dangers qu’elle porte.

À l’issue des élections italiennes, tous les yeux étaient rivés sur le score de Fratelli d’Italia et de la coalition dite de centre droit. Dans cette recomposition de la vie politique, une variable cruciale en raison de l’urgence climatique est passée inaperçue  : le vote «  vert  ». Tandis que les partis verts européens connaissent des percées électorales, comment expliquer la marginalité du mouvement écologiste italien  ?