Dans un livre qui vient de paraître aux Éditions du Seuil, Arthur Sarradin propose une plongée terrifiante dans « l’enfer concentrationnaire syrien ».
Entremêlant les récits de prisonniers libérés lors de la chute de Bachar el-Assad à des enquêtes historiques sur le système carcéral syrien, il remonte le fil d’une bureaucratie de la mort, grâce aux témoignages de ceux qui, venus des marges, luttent à présent pour trouver les mots que le régime leur a arrachés.
Nous publions les bonnes feuilles de ce récit dont la lecture est difficile mais indispensable.