Europe

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«  Qui entre pape au conclave en sort cardinal  » dit un adage romain  : la plus vieille élection du monde reste aussi la plus imprévisible.

Mais une analyse granulaire des profils et des prises de positions des 135 cardinaux électeurs nous permet de mettre au jour une tendance.

Voici pourquoi le prochain pape se trouve peut-être parmi ces 19 cardinaux.

Le vice-président américain et son entourage théologico-politique sont descendus sur Rome avec une proposition et une menace.

Alberto Melloni signe une pièce de doctrine pour comprendre comment et pourquoi la Maison-Blanche de Donald Trump cherche à prendre le contrôle du conclave et à transformer l’Église.

Le souverain pontife s’est éteint au Vatican.

Avec la disparition du pape François s’efface le profil d’un leader religieux peu aisé à cerner, qui s’est plu à désarçonner interlocuteurs et commentateurs.

De ses débuts avec la Compagnie de Jésus en Argentine à son accession au trône de Pierre en passant par les périphéries géographiques et sociales que François avait placées au cœur de son pontificat, Jean-Benoît Poulle revient sur le style et le parcours d’un pape hors norme.

Un essai biographique.

Dans une somme encyclopédique, Guido Alfani tente de répondre à une question particulièrement ambitieuse  : qui ont été les riches en Occident depuis le XVIe siècle en Occident et quel rôle ont-ils joué dans nos sociétés  ?

Favorisés par les politiques fiscales depuis les années 1970, combien de temps encore les riches pourront-ils se permettre d’influencer aussi fortement les politiques publiques  ?

La lecture de l’économiste Andrea Capussela.

«  Au Vatican les plus hauts responsables m’ont demandé de quoi je voulais parler avec le pape. Je leur ai répondu  : de la résurrection de la chair et de la vie éternelle. Je veux lui demander si ma mère verra mon père après la mort.  »

Le nouveau livre de Javier Cercas est un événement littéraire  : un roman vrai qui a le pape François pour personnage principal.

Dans un entretien fleuve, il nous confie la genèse de ce projet hors norme.

Dans son dernier livre, le grand écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez se met dans la peau de la sculptrice Feliza Bursztyn — son fantôme.

À Paris, chez lui et à deux pas de l’atelier de l’artiste qui continue à le hanter, nous l’avons rencontré pour chercher à comprendre comment il avait voulu «  utiliser la littérature comme un lieu de mémoire  » et accéder à la connaissance des être au-delà des sens — un chemin que seul permet le langage de la fiction.

Aujourd’hui paraît en librairie le nouveau numéro papier du Grand Continent, sous la direction de Giuliano da Empoli, qui en signe l’introduction.

De Trump aux errements stratégiques européens, nous sommes revenus avec lui sur l’ambition de ce volume  : «  puisque le défi est philosophique et culturel, toute résistance commence par la connaissance.  »